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BUSINESS OPPORTUNITÉS

BUSINESS NEWS
Liste des chances étrangers, services spécialisés, occasions d’affaires

COMMANDES ÉTRANGÈRES
Nous rapportons infrastructure/bâtiment des travaux à exécuter dans les pays non-UE . Contactez-nous

CHAÎNES AGRO-ALIMENTAIRE
Nous fournissons chaînes clé en main, lait-viande, tomates, poulet, serres, etc.

IMMOBILIER – REAL ESTATE
structures commerciaux à revenu en vente. Contactez-nous
Nous cherchons ciel terre au coeur du Milan avec loyer actif pour investisseur. Contactez-nous
Nous recherchons des investisseurs pour des projets de développement immobilier avec gestionnaire potentiel déjà disponible. Contactez-nous

RENOUVELABLES
ITALIE : Nous cherchons des systèmes photovoltaïques déjà connectés au réseau, si les terres ou chase ou photovoltaïque énergie solaire canopies pour des acheteurs prêts à acheter.
EXIGENCES : la puissance supérieure à 900 Kw et l’absence de questions étroitement liées qui pourrait entraîner la suspension de mesures incitatives à la suite de visite GSE . Si vous êtes intéressé, les données doivent être fournis à un stade précoce : nom précis de l’entreprise SPV dont le contrat GSE lui fait tête ; puissance précise de l’installation ; Emplacement exact de l’installation. Contactez-nous.
ITALIE: Nous recherchons des concessions dans en l’Italie soit photovoltaïques que éoliennes pour construire des installations avec puissance équivalente ou supérièure à 10 – 20 MW . Contactez-nous
POLOGNE: pour les autres acheteurs, nous cherchons des concessions dans le secteur photovoltaïque en Pologne de 1 MW à monter . Contactez-nous
INSTALLATIONS ET PROJECTS ÉTRANGERS: pour les investisseurs et les acheteurs nous cherchons installations avec incentives connectés au réseau à l’étranger.
Aussi d’intérêt sont également des plans pour la construction des parques photovoltaïques et éoliennes, déjà ont l’autorisation de construire et de prix avec l’Agence gouvernementale. Contactez-nous

OPPORTUNITÉS DANS L’EXPORTATION, OPPORTUNITÉS

RÉLATIONS INTERNATIONALS
Articles sur thèmes de macroéconomie, géopolitique et cross culture

LES DESK ÉTRANGERS DE IBS
- Les Desk du Réseau Étranger de IBS, Services et Opportunités

EUROPE OPPORTUNITÉS, AVIS, ADJUDICATIONS, PROGRAMS DE L’UE POUR LES PAYS AU DÉHOR DE L’UNION EUROPÉENNE
- Newsletter de l’Agence ICE – Bruxelles [Agence pour la promotion et l’internalisation des entreprises italiennes à l’étranger]

FOIRES, MISSIONS, ACTIVITÉS D’ INCOMING POUR ACHETEURS ET OPERATEURS COMMERCIAUX
- Missions et Foires à l’étranger et activités de Incoming pour Buyer et Operateurs Commerciaux en Italie

FORMATION FINANCÉE ET FACILITÉS
- Formation Financée, interventions spécialisées pour activités d’Exportation, Internationalisation, Check-up des marchés étrangers par les Fonds Paritaires Interprofessionnels
- Crédit d’Impôt et Formation selon le décret 145 sur le Financement aux Universités

THÈMES REGARDANT LA CONSULTATION

MANUAL DE BASE DE L’EXPORTATION – NOTIONS D’ IMPORTATION ET EXPORTATION
- Index des Contenus et Accomplissements pour le Début des Activités d’Importation-Exportation
- Chercher un Partner Commercial, avantages des Agents d’Affaires, Agents de Commerce, Distributeurs
- Operations commerciales à l’Étranger et Participation à des Foires
- Documents principaux utiles pour le Commerce Étranger
- Tarif Douanière et Droits
- Modalité de Livraison de la Marchandise, Temps, Qualité, Expédition, Incoterms
- Modalité de Paiement et Récupération des Crédits
- Aperçus sur le Commerce Electronique
- Règles Sectoriels sur l’Importation et l’Exportation des Aliments, Cosmétiques, Bijoux, Secteur Textile

CONSULENCE DOUANIÈRES
- Incoterms 2010
- Aperçus sûr l’Origine de la Marchandise
- Accords d’Origine Préférentielle de l’Union Européenne
- Les Avantages du Statut d’Exportateur Autorisé AEO (Operateur Economique Autorisé)
- Glossaire Douanière, terminologie utile pour une correcte communication avec les Douanes
- Free Download – Aire Douanes

CONSULENCE FISCALE
- Free Download – Aire Fiscalité Internationale

CONSULENCE LEGALE
- Aperçus sur la modalité de conclure des contrats dans le marché international
- Justice ordinaire ou Arbitraire / ADR (Alternative Dispute Resolution)
- Free Download – Aire Légale

CONSULENCE SUR ASSICURATION DU CRÉDIT ET LE GROUP SACE
- Gestion des Operations qui regardent le Crédit Documentaire et les Garanties Bancaires Internationales
- SACE, Export Credit Agency pour Assurer le Crédit et la Protection des Investissements
- OCDE – OECD Credit Risk Map
- export credit risk from OECD

CONSULENCE SUPPLY CHAIN
- Aperçus de Logistique et Transports

CONSULENCE BUSINESS PLAN
- Business Plan Canvas et des autres Strategy Tools pour la rédaction d’un Business Plan
- Éléments de Business Planning dans l’Exportation et l’IDE (Investissement Direct Étranger)
- Free Download – Exemples simplifiés de Business Plan

ARTICLES SUR DES THÈMES SECTORIELS

AIRE NOURRITURE
- On cherche un Acheteur, Importateur ou Distributeur d’Aliments et Boissons des Pays de l’UE ou extérieurs à l’UE
- Download du Catalogue COMMERCE Aliments & Boissons de IBS
- On cherche des Aliments et Boissons à exporter
- Expertise des Carcasses Bovines par le Système International EUROP
- Huile d’Argan Biologique certifié par USDA, ECOCERT et Produits Cosmétiques
- Le Safran Iranien et Maroquin

CERTIFICATIONS
- Certifications HALAL, les aliments permis dans le monde arabe selon la religion islamique

COMMODITÉS
- Bois de chauffage
- Granulé de bois
- Les Palettes : le rôle central des Palettes dans l’Exportation, du packaging au stockage des produits et des machineries et au transport de la marchandise dans les marchés Internationaux

CONSTRUCTION
- Écoconstruction et Bâtiment Éco-soutenable, le projet White Home, maisons « sur mesure », solutions antisismiques, éco-soutenables et intelligents

CRISIS MANAGEMENT
- Gestion des Crises ou Désastres et immédiates Actions Humanitaires

DÉVELOPPEMENT DU CAPITAL HUMAINE
- Coaching : la solution pour le succès personnel et professionnel

SERVICES SPÉCIALISÉS POUR LES HOTELS ET L’HOSPITALITÉ
- Résumé des Services pour les Hôtels, Hospitalité et Modalité d’affectation

BUREAUX DU RÉSEAU IBS À L’ÉTRANGER

DESK esteri IBS & Servizi

BUREAUX DU RÉSEAU IBS À L’ÉTRANGER- SERVICES ET OPPORTUNITÉS

Les nombreux BUREAUX offrent des Services actifs dans le pays et des Opportunités de Business, en incluant les secteurs et les types d’Entreprises capables d’obtenir d’importants bénéfices en termes d’Exportation ou d’Investissement Direct à l’Etranger sur le territoire, aussi bien pour les ressources du marché que pour d’éventuelles facilités ou bien des Fonds mis à disposition par les Organismes Locaux ou les Institutions compétentes.

BUREAUX DU RÉSEAU IBS À L’ÉTRANGER

AFRIQUE: ECOWAS-CEDEAO + ANGOLA et MAURITANIE

ECOWAS – CEDEAO: Angola, Benin, Burkina Faso, Cap Vert, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Libéria, Mali, Mauritanie, Niger, Nigéria, Sénégal, Sierra Leone, Togo
Congo, Rwanda, Zambie (analyse au cas par cas)
Ouganda

AMÉRIQUE

AMÉRIQUE DU NORD, AMÉRIQUE CENTRALE, LES CARAIBES
Canada
États-Unis, Panama
République Dominicaine

AMÉRIQUE DU SUD / PAYS D’AMÉRIQUE LATINE + ESPAGNE
Brésil, Colombie, Mexique, Pérou, Espagne
Chili

ASIE

Kazakhstan

EXTRÊME-ORIENT
Chine, Intervention en Italie des clients et opérateurs étrangers de la Chine LIEN
Corée du Sud
Japon
Singapour
Cambodge, Philippines, Hong Kong, Indonésie, Laos, Malaisie, Birmanie, Singapour, Taiwan, Thaïlande, Vietnam

EUROPE

Albanie
Allemagne
Benelux (Belgique, Luxembourg, Hollande)
EUROPE DE L’EST: Bulgarie, Pologne, Hongrie + (Missions Commerciales a l’Étranger en Bulgarie LIEN )
France + (Monte Carlo, Côte d’Azur biens immobiliers)
Malte
Espagne Îles Canaries (startup)
Ukraine (analyse au cas par cas)

MENA (Moyen-Orient & Afrique du Nord)

Algérie
Arabie Saoudite, Jordanie, Iraq, Liban, Palestine, EAU (Émirats Arabes Unis) et CCG
Israël
Libye (analyse au cas par cas)
Maroc
Tunisie

ÉLEMENTS IMPORTANTS DES MARCHÉS ÉTRANGERS 2

SERVICES POUR ASSOCIATIONS PROFESSIONNELLES ET INDUSTRIELLES, SOCIÉTÉS DE SERVICES, ORGANISMES

Associazioni di Categoria SERVIZI IBS

SERVICES POUR ASSOCIATIONS PROFESSIONNELLES ET INDUSTRIELLES, SOCIÉTÉS DE SERVICES, ORGANISMES

Nous voulons être votre Partenaire et votre point de référence en ce qui concerne l’Exportation et l’Internationalisation

FOIRES, MISSIONS ET NOUVEAUX OPÉRATEURS ÉCONOMIQUES

NEWS SUR LES FOIRES : opportunités d’intérêts pour les secteurs et les pays étrangers sur les foires;
IBS SUR LES FOIRES A VOTRE PLACE : nombre fixé de contacts commerciaux certifiés d’acheteurs, agents, distributeurs, relatifs à une foire d’intérêt grâce à nos conseillers séniors. AVANTAGE: réduction des coûts pour l’entreprise par le biais de la centralisation du service;
MISSIONS : informations concernant les missions à l’étranger et les nouveaux événements en Italie par des sujets économiques, partenaires commerciaux, acheteurs;
FONDS POUR LES MISSIONS ET LES FOIRES : pour accéder aux Fonds disponibles, veuillez-vous informer auprès des Institutions compétentes;
SUR DEMANDE, NOUVEAUTÉ, ENTRETIENS B2B, MISSIONS ET ATELIER ÉTRANGERS ORGANISÉS AD HOC : pour un nombre restreint d’entreprises dans un des territoires où IBS est le mieux implanté, organisé, entretiens B2B et évènements.

PARCOURS FORMATIONS: PRÉPARATION AUX MARCHÉS ÉTRANGERS ET CONSEILLERS SPÉCIALISÉS

Grâce aux Fonds Paritaires Interprofessionnels, parcours formation / conseils de check-up et préparation de l’entreprise à l’Exportation.
En plus des parcours de formations spécialisés pour les entreprises exportatrices et internationalisées sur différents sujet parmi lesquels:
- directeur des exportations et approche stratégique des marchés;
- thèmes juridiques: contrat de vente international, gestion de contrats internationaux, rapport d’agence et distribution, moyens de paiement, risques de non-paiement et recouvrement de créances;
- fiscalité internationale;
- douane, nouveau code des douanes communautaire, incoterms 2010 et autres thèmes;
- Commerce et financement des exportations: crédits documentaires, garanties bancaires, BPO (Bank Payment Obligation), LC et Stand By Letter of Credit, assurance du crédit, autres thèmes spécialisés;
- agenda commercial.

G֤ÉRANT DES EXPORTATIONS EN SOUS-TRAITANCE

Gérant des exportations au sein d’une entreprise pendant 6 mois- 1 an concernant des activités d’Exportation et Développement, développement des contacts avec les clients, acheteurs et partenaires commerciaux;

ACTIVITÉ DE BUSINESS DEVELOPMENT

Reconnaissance des agents, distributeurs, partenaires commerciaux, sujets économiques à l’étranger spécialisés dans les secteurs d’intérêts;

SHOWROOM

Pour un groupe d’entreprise intéressées nous pouvons faciliter la création d’un showroom collectif et un réseau de vente locale, avec du personnel local qui parle italien;

DELOCALISATION PRODUCTIVE DES PRODUITS À FAIBLE VALEUR AJOUTÉE

- Produits ou segment de production qui n’a pas de marché s’ils sont produits en Italie à des coûts de production élevés. Nous sommes en mesure d’assister les entreprises dans une décentralisation productive vers les pays UE et hors UE;
- Quelques exemples: Albanie, Bosnie Herzégovine, Bulgarie, Croatie, Lettonie, Moldavie, Monténégro, Macédoine, Pologne, République Tchèque, Roumanie, Serbie, Slovaquie, Turquie, Tunisie et Hongrie;
- Outre les pratiques bureaucratiques, notre réseau de sociétés italiennes à l’étranger pourra vous guider grâce à des conseils intégrés, comptabilité du personnel, services d’assistance à l’entrepreneur et sa famille, autres demandes spécifiques.

RECONNAISSANCE DES INVESTISSEURS ET ASSISTANCE POUR LES ANALYSES DE FAISABILITÉ ET PLAN COMMERCIAL

- Nous sommes en contact avec des Investisseurs Privés qui participent à des projets à viabilité adéquate;
- Nous pouvons assister les entreprises car nous avons une idée de projet pour la convertir en un plan commercial et un plan de faisabilité à présenter aux investisseurs.

RÉSEAUX D’ENTREPRISES

Assistance à la création d’un “réseau d’entreprise” afin d’avoir une plus grande force d’approche des marchés étrangers et des avantages fiscaux prévus par la législation italienne;

BUREAU IBS ET SERVICES

IBS DESK ETRANGER

ALGÉRIE, PROFIL DU PAYS : POTENTIALITÉS DU MARCHÉ ALGÉRIEN

ALGÉRIE, PROFIL DU PAYS : POTENTIALITÉS DU MARCHÉ ALGÉRIEN

Algeria

ALGÉRIE ET POTENTIALITÉS DU MARCHÉ ALGÉRIEN

POUR PLUS D’INFORMATIONS SUR LE “DESK ALGÉRIE”, CLIQUEZ SUR L’IMAGE CI-DESSOUS

IBS DESK ETRANGER

PRÉAMBULE ET VUE D’ENSEMBLE

Forte d’une libéralisation de l’économie toujours plus importante, l’Algérie commence à devenir appétissante pour les investisseurs étrangers, grâce aux Investissements Directs à l’Étranger (IDE), qui sont en train de s’étendre dans des surfaces différentes par rapport aux territoires traditionnels des hydrocarbures. Pour citer quelques secteurs supplémentaires, on trouve : le secteur des télécommunications, le tourisme, l’industrie en général, le BTPH, l’eau et l’environnement, l’agriculture et le secteur agro-alimentaire, les énergies renouvelables.

Grâce aux nombreux projets mis en place et / ou en cours de réalisation, l’Algérie attire de plus en plus les investissements directs à l’étranger, forte de sa tendance toujours en développement. Le montant concernant les projets d’investissement, que l’Agence Nationale pour le Développement des Investissements (ANDI) a recensé en 2014, montre un développement des investissements fort et dynamique et un marché de plus en plus attractif.

Le nombre des projets visés à l’investissement, signalés en 2014, a atteint 9 904 pour un montant de 2 192 millions de DA (dinars algériens), voire un peu plus de 20 milliards d’euros, par rapport aux 8 895 projets, qui atteignait un montant de 1 716 millions de DA (dinars algériens) en 2013. Cela permet donc de créer presque 151 000 postes de travail.

L’étude sur l’évolution des indicateurs montre un développement constant et continu des investissements au niveau national, et montre également des marchés toujours plus attractifs. Grâce au développement de nouvelles opportunités et de parts de marché à acheter, grâce à la diversité des partenaires, à la cohérence des efforts visant à promouvoir l’activité économique et à l’évaluation du potentiel, l’Algérie est aujourd’hui un pays très attractif en matière des affaires économiques à l’étranger.

Depuis 2001, l’an 2014 est considéré comme l’année la meilleure, en termes d’investissements (en 2014 on a mise en place toute la réglementation qui gère le développement des investissements), en termes de quantité de projets, en termes de capitaux investis et du potentiel lié à la création d’emploi. On enregistre ce développement des investissements également dans les régions des hauts plateaux et du Sud (Italie); en effet, 2 166 de ces projets ont été réalisés par ces régions.

On réalise ces projets d’investissement surtout dans les provinces, où on compte beaucoup d’activités économiques, dans les régions du Nord d’Italie, où, l’année dernière, on a réalisé 6 514 projets pour un montant de 1 286 de dinars algériens (DA), ce qui permettrait de créer 109 275 postes de travail. L’intérêt croissant dans les régions montagneuses et dans le Sud d’Italie est dû également aux systèmes d’incitations et au soutien à l’investissement dans ces régions ; de plus, ANDI réalise aussi des plans de développement. Il faut qu’on continue à mettre en place et à renforcer les mesures mises en œuvre dans ces régions, afin de contribuer au développement à moyen et long terme, dans la ligne des objectifs visant à l’équilibre régional pour le développement économique et social du pays.

Grâce aux mesures lancées dans les nouvelles reformes misant sur l’amélioration du domaine commercial, on relève quelques signes de confiance de la part des investisseurs : on compte plus de 1 000 milliards de DA réinvestis. La prépondérance des investissements en « nouvelles entreprises », dont le nombre a atteint 5 650 projets (voire 57% du chiffre mondial), confirme cette confiance. En ce qui concerne la taille des Entreprises impliquées, les projets mis en œuvre en 2014 ont été réalisés notamment par les petites et les moyennes entreprises, qui sont engagées principalement dans le secteur industriel et, notamment, dans les chaînes de transformation industrielle.

Les secteurs industriels incluent : le secteur agro-alimentaire, la chimie et la plastique, les industries du bois et les industries papetières, les industries textiles et les industries du cuir, et le traitement du verre.
Le secteur public intervient par d’importants financements dans les grands projets concernant le secteur de l’eau (gestion de l’eau), de l’énergie et dans le secteur des télécommunications.

Après l’action de l’État, qui mise sur le développement d’entreprise et sur la reprise de la sphère productive, on enregistre des résultats positifs notamment en ce qui concerne le secteur terrestre, l’accès aux financements et aux incitations pour les investissements, la réduction de la bureaucratie et la réforme du secteur public.

DÉMOGRAPHIE DE L’ALGÉRIE

L’Algérie a une surface d’environ 2,4 millions de km2. Ce pays a une grande biodiversité géographique et climatique, qui s’étend du Nord au Sud : côtes, vastes surfaces plates, plateaux semi-arides, ainsi qu’une énorme zone saharienne (climat aride/très aride).
À cette diversité liée à l’environnement naturel s’ajoute la diversité liée à l’utilisation du sol et à la densité de la population.
La zone côtière englobe 4% de la surface terrestre et deux tiers de la population, tandis que les régions des hauts platéaux englobent 9% de la surface et un tiers de la population.
- 38,7 millions d’habitants (1 Janvier 2014)
- 39,5 millions d’habitants (1 Janvier 2015)
- 963 000 naissances vivantes, 168 000 mort-nés, 388 000 mariages en 2013.

STATISTIQUES DU COMMERCE EXTÉRIEUR

Pour la période 2014, les statistiques du commerce extérieur algérien, calculées par la base de données du Système Informatique Douanier, relèvent le développement de la balance commerciale dans la façon suivante :
- les importations ont augmenté de 0,6% par rapport à l’année 2013. Leur distribution a souligné l’augmentation des biens d’équipement (17,13%) et des produits alimentaires (14,87% depuis 2013) ; en revanche, on enregistre une diminution des biens de consommation non-alimentaires (8,23%) et des machines de production (0,35%).
- les marchandises utilisées pour le fonctionnement des installations de production incluent principalement : matériaux de construction (barres ou tuyaux d’acier, de bois…), huiles pour l’industrie alimentaire ;
- en ce qui concerne la répartition par régions économiques au cours de 2014, la plupart du commerce extérieur se concentre encore sur les partenaires traditionnels. Les pays OCDE occupent la part la plus élevée et atteignent 65,03% des importations et 81,01% des exportations algériennes. Les pays OCDE (non-UE) possèdent une part de 14,47% des importations algériennes et 16,65% des exportations envers ces pays. Il convient de considérer que l’Algérie effectue la plupart de ces échanges avec les États-Unis, suivis par la Turquie, qui ont respectivement une part de 4,9% et de 3,64% des importations en provenance de ces pays, et une part de 7,45% et de 4,61% des exportations envers ces pays. Les échanges commerciaux entre l’Algérie et les autres régions ne sont pas encore assez développés.

LES NOUVELLES MESURES POUR RÉDUIRE LES IMPORTATIONS

Afin de réduire les importations, le gouvernement algérien est en train de promulguer une nouvelle mesure légale qui empêche l’importation de matériaux de construction déjà produits localement ; de plus, cette mesure a pour but d’augmenter le taux d’intégration dans le secteur de la construction et de faciliter la production de biens locaux. La déclaration de cette mesure, qui a été annoncée par le Ministère du Logement et qui empêche l’importation de matériaux de construction déjà produits localement, a donné ses premiers résultats dans le territoire. L’éducation, qui oblige les sociétés de construction d’utiliser les matériaux de construction « Made en Algérie », enregistrera une augmentation du taux d’intégration des projets de 70% actuel à 85%.

La même déclaration, signée en décembre 2014, empêche aux initiateurs de plusieurs projets financés en totalité ou en partie par l’État d’importer les matériaux qui sont produits localement et qui ont une qualité égale.

Le Département a chargé les directeurs des offices de promotion et de gestion immobilière (OPGI), ceux qui gèrent la plupart des projets liés au secteur de la construction résidentielle publique (voire 75% du programme quinquennal 2010-1014), de développer des méthodes efficaces pour la mise en œuvre de cette mesure.

En fait, à l’intérieur des contrats signés en faveur de cette mesure, les responsables publics doivent saisir et confirmer l’utilisation de produits exclusivement algériens et présenter les factures émises dans les contrats (relatifs aux matériaux de construction), signés entre les mêmes entreprises productrices en Algérie.

Il convient d’ajouter que cette mesure a deux objectifs. D’un côté, elle essaie de réduire les coûts d’importation de tous les matériaux de construction prévus dans le projet de loi ; de l’autre, elle encourage la « consommation du produit national ». À ce propos, tous les experts conviennent que les matériaux produits en Algérie sont de très haute qualité, voire la même qualité des produits importés de la Chine et de l’Europe.

COMPTES ÉCONOMIQUES

En 2014, le PIB de l’Algérie s’élève à 17 731 millions de dinars (presque 221 milliards de dollars, contre les 16 570 milliards de dinars de l’année 2013. En 2014, la croissance économique algérienne a bondi de 4,1% par rapport à l’année précédente (2,8% par rapport à l’année précédente). En revanche, dans le cadre du secteur pétrolifère, le PIB a subi un fléchissement de 7,1% en 2013 à 5,1% en 2014.

DÉVELOPPEMENT DE SECTEURS D’ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE

SECTEUR INDUSTRIEL

Même si le secteur industriel semble avoir abandonné la récession profonde qui l’avait caractérisé jusqu’au présent, le taux de croissance positif reste encore plutôt faible et très irrégulier ainsi que insuffisant, du moment que l’industrie représente une petite fraction du PIB et pour qu’il puisse toucher 10 % il faudrait atteindre un taux de croissance à deux chiffres.
La valeur ajoutée du secteur industriel, en 2013, a touché l’équivalent de 765.400.000.000 milliards de dinars contre 728, 6 milliards DA en 2012, une croissance nominale de 5% en volume, la croissance industrielle était environ de 4,1 % en 2013 contre 5,1% en 2012 avec une décélération évidente explicable par les flexions des secteurs de l’énergie , ISMMEE et de la chimie.

Secteurs qui ont déterminé la croissance en 2013 :

• Secteur de l’énergie avec une croissance de volume de 4,3 % en 2013 contre 10,2 % en 2012
• Secteur de l’industrie de la Sidérurgie , de la Mécanique et de l’Electricité Métallique (ISMMEE) avec une croissance de 5,5 % contre 7,4 % en 2012
• Secteur de la Chimie, de la plastique, du caoutchouc avec une croissance de 5% en 2013 contre 5,8 % en 2012
• Secteur de l’industrie alimentaire avec 7% de croissance en 2013 contre 5,6 %en 2012

LA BTHP ET LE SECTEUR DE LA CONSTRUCTION ET OUVRAGES DE GENIE CIVIL

On estime la croissance de la BTHP (société d’Etat algérienne dans les secteurs de la construction et des ouvrages de génie civil) égale à 6,9%. Cette performance est importante mais légèrement inférieure à celle enregistrée en 2012 à cause de la baisse des dépenses publiques d’investissement.
A l’exception des services pétroliers et du secteur des travaux publics, qui est en train de vivre une croissance faible en 2013(+1 % en 2013contre – 0,4 % en 2012), l la BTHP, y compris les services pétroliers et le secteur travaux publics, a touché 6,6% de croissance en 2013 contre 8,2 % en 2012.

La formation Brute des investissements fixes FBCF (c’est un agrégat mesurant les investissements fixes brutes et elle est composée d’éléments matériels tels que les constructions, les équipements, les moyens de transport et d’éléments immatériels comme les softwares et les brevets) en 2013 , a représenté l’élément plus dynamique de la demande.
Après le taux de croissance d’environ 2, 9% enregistré en 2011, les investissements ont augmenté de manière évidente en 2012 atteignant une hausse des volumes égale à 7,2% revenant à un rythme plus élevé par rapport à l’année 2010.
En 2013 on a confirmé cette évolution positive avec des investissements fixes brutes qui ont enregistré un taux de croissance jusqu’à 8,6 %.
On doit cette accélération du volume des investissements fixes brutes, entre autres choses, à une hausse d’environ 13,8 % du volume des importations d’équipements industriels et à une hausse des dépenses de capital d’Etat comme suit :

• Secteur de l’économie, des infrastructures et de l’administration : +13,7%
• Agriculture et plomberie : +6,2%
• Services de production : + 8,8%
• Education : +1,2 %

LE SECTEUR DE LA B.T.P.H. EN ALGERIE

La nouvelle richesse en pétrole a permis au Pays de s’engager dans des actions de grande ampleur pour le développement de l’économie. L’industrie BTPH bénéficie fortement de cette redressement financier.
Le gouvernement de l’Algérie a lancé, pendant la période des années 2004-2009, un support complémentaire pour les plans de croissance (PCCS)et pour les programmes spéciaux adressés aux Highlands et au Sud.
On devrait utiliser presque 70 % du montant pour le développement des infrastructures de base , des logements et des structures publiques comme les universités, les bâtiments scolaires, les structures sportives et culturelles, les hôpitaux , etc…
L’Housing est devenu pour l’algérien un besoin essentiel à cause du taux de croissance de la population.
L’abandon du secteur industriel que pendant les années 80-90 avait arrêté toutes les activités a provoqué un évident retard dans les complètement des logements.
Grace à volonté politique du Président explicité dans le programme et l’intérêt pour ce secteur, on a créé un développement immobilier qui va au-delà de toutes les attentes.
Tout le monde connait le principe selon lequel « quand le bâtiment va , tout va ».
Comme d’autres pays en voie de développement, en Algérie la forte augmentation de la population et un processus rapide d’urbanisation , ont évidemment déterminé une forte demande de logements, d’équipements et de services essentiels pour la vie de la communauté.
Pour ce qui concerne le thème « logements », les bases indiquées dans le Programme du Président détermineront la construction d’habitations à un rythme serré qui se poursuivra même dans les années à venir puisque la disponibilité de logements doit être diversifié afin qu’ on puisse encourager le développement immobilier, l’expansion du crédit pour accéder à l’habitation avec le soutien du crédit de l’Etat.
Les entreprises de construction en concurrence entre elles essayent de faire face au défi utilisant leurs propres ressources et leurs leaderships.
Certaines entreprises privées et publiques parmi lesquelles l’ENPI, ALDA et OPGI, ont tendance à développer une politique de partenariat avec des puissantes compagnies étrangères, espagnoles, turques, chinoises, françaises, portugaises, italiennes dans un cadre de complémentarité.
A titre d’information, le prix établi par le gouvernement pour la création d’une certaine typologie de logement social est fixé entre les 42000 et les 54000 DA le mètre carré (1 euro=105 DA).
En outre ,le ministre dans le même communiqué où il a affirmé que « l’Etat ne recule pas devant les promesses concernant la construction de logements sociaux, malgré la baisse du prix du pétrole », a pourtant voulu mettre en évidence la possibilité de développer une liste de matériels de construction de production locale en défendant momentanément l’importation.
Au cours des dernières années la hausse de la population qu’on a enregistré en Algérie a augmenté davantage la demande de terrains à bâtir dans les principales villes algériennes , parmi lesquelles Algeri, Orano, Costantina et Annaba.
Cette hausse de la population a poussé le gouvernement à modifier continument les services nécessaires pour la construction de nouveaux centres urbains en ligne avec les exigences nationales.

TYPES D’UNITES D’HABITATION

Les 1.034.566 unités d’habitation prévues par le PCSC ont été augmentées ajoutant 1.228.597 programmes dans le Sud et dans le Central Highlands dont presque 39% a été destiné aux habitations rurales afin d’encourager le retour des gens aux activités agricoles.

La distribution des 1.228.597 unités d’habitation du PCSC est organisée da la manière suivante :

- logements en location (23%);
- réalisation de logements sociaux à niveau participatif (23,2%);
- logements ruraux (38,7%);
- maisons à vendre (10,5%);
- d’autres types d’habitation(4,6%).
De ce 1, 2 million de logement qu’on avait promis pour la période 2010-2014, on a construit un numéro restreint d’unités d’habitation.
A partir de la fin du plan quinquennal, l’an 2014 a marqué le début de grands projets de construction de logements ayant l’objectif de toucher les 418.752 unités de construction de logements sociaux en location(164.749), d’habitations ruraux (196.140), de logements sociaux en location (16.081), de maisons sociales (17.893), d’habitations de leasing ALDA (20.600)et de logements offerts en location par « CNEP-bank » (3289 unités).
Le lancement de ce numéro important de projets a déterminé une consommation financière record de 546 milliards de dinars (presque 7 milliards de dollars) accompagné d’un volume de fonds utilisés , entre 2010 et 2014 , supérieur à 1.738 milliard de dinars. Les taux élevés de dépenses locales représentent l’épreuve la meilleure que les programmes de construction de logements sont désormais une réalité concrète sur le territoire.

Le secteur immobilier est sur le point de lancer un nouveau programme quinquennal 2015-2019 qui a le but de toucher le 1, 6 million d’unités d’habitation pour résoudre la crise du logement d’ici à 2019, en particulier améliorant le climat des affaires pour le travail des ouvriers grâce à une coopération fructueuse avec les patrons.

En outre le Ministère du Logement , l’Urbanisme et la Commune on annoncé pour le mois de janvier 2015, l’introduction du nouveau programme quinquennal 2015-2019, une nouvelle solution proposant le logement « auto-construit ».cette nouvelle formule offre aux citoyens la possibilité de construire sa propre maison après l’achat d’une parcelle garantissant l’assistance financière de part de l’Etat à condition que les projets respectent le plan urbanistique.

Premièrement on permettra le lotissement dans les wilayas Southern Highlands, deuxièmement dans les wilayas du nord.
Selon les données du Ministère du logement 1098 des sites concernés par le lotissement des terrains se trouvent, depuis février 2015 , dans 425 villes des Highlands et du Sud. La superficie totale de ces sites est de 6699 hectares permettant ainsi la distribution de 295 394 parcelles, selon les indications du Ministère de l’Housing.

En outre le Ministère de l’Housing and Urban Development , est en train d’adopter des mesures correctives dans le secteur business de construction pour attirer plus d’investissements privés internes au secteur: tout cela pour augmenter la capacité de production. On est en train de réviser différents règlements disciplinant le secteur de construction.

Il s’agit essentiellement d’un texte, comprenant des mesures de lutte contre la bureaucratie dans tous les secteurs, y compris celui des logements, qui verra la réduction des procédures administratives, parmi lesquelles celle concernant l’obtention de permis de construire. Des avantages pour l’obtention de parcelles ainsi que de nouveaux règlements prenant en considération les nouvelles techniques de construction , comme par exemple l’utilisation de PVC ou de aluminium accompagneront ces mesures incitatives.

En conclusion , tous les ingrédients pour le décollage du secteur du logement sont présents en se concentrant sur l’augmentation des capacités de production nationale finalisées à la réponse des grandes exigences du marché immobilier.
Administrateurs, entrepreneurs et patrons industriels doivent contribuer au décollage, intégrés dans une stratégie capable d’ augmenter la capacité de production de 120.000 unités l’an grâce à l’introduction de modernes techniques de construction dans les chantiers organisés selon les standards internationaux.

INDICATIONS SUR LE PROGRAMME POUR LA REALISATION DE LOGEMENTS

Selon les données présentées par le Ministère des Housing and Urban Planning de la Ville, les entreprises nationales du secteur de construction, sollicitées à atteindre les 100.000 unités d’habitation , ont répondu, de manière positive, seulement à 22% de tous ces projets.
La nouvelle liste rédigée par le Ministère en 2014 comprend 83 entreprises, auxquelles on en a ajouté 23 supplémentaires après l’évaluation des recours, pour un total de 106. Des Promoteurs publics comme ENPI, OPGI et ALDA, peuvent utiliser cette liste pour sélectionner une société et pour entrer dans un marché « over the counter » , qui est en mesure de faciliter les procédures pour le lancement de projets de construction de logements.
En outre le renforcement du secteur des matériaux de construction en Algérie , compris le lancement de 8 nouvelles cimenteries et d’installations pour la production de l’acier à Bellara (Jijel),représente un facteur important pour soutenir et pour encourager ces entrepreneurs du secteur de construction, dont le numéro dépasse les 35.000.

L’ENTREPRISE NATIONALE DE PROMOTION IMMOBILIERE (ENPI)

On a créé l’organisme nationale pour la promotion immobilière « ENPI-SPA » à la suite de la réorganisation de la Promotion Housing de Entreprises Familiales de l’ »EPLF ».
Sa mission principale est la réalisation du programme de logements promotionnel public « LPP ».
On produira plus de 32.000 unités dans le cadre des projets lancés à la fin de 2014, insérés dans le Programme Public Housing Promotion (LPP).

L’état d’avancement des travaux de ces projets se développe sur 39 wilays et se situe entre 5 et 30 %., le rythme de exécution a vu un nouveau élan en 2015.
On a confié la réalisation de ces projets à des entreprises sélectionnées (70%),à de listes d’inscrits établis par le Ministère du Logement avec la contribution de cadres – travaux publics (7%), à joint venture (2, 5%) et à des entreprises de privées algériennes.
Parmi les obstacles au lancement de la réalisation de projets de logement , on cite la difficulté qu’on rencontre pour obtenir une parcelle , en particulier, à Algeri, qui a vu réalisé, à la fin de 2014, des projets de construction pour 15.906 unités d’habitation LPP.

Le programme promotionnel de construction de logements publié par la LPP, lancé au début de 2013 a été adressé aux citoyens dont les revenus sont compris entre 108.000 et 216.000 DA.

PROGRAMME HOUSING (LSP+PL+LPP) BREVE DESCRIPTION DU PROGRAMME ENPI

ENTREPRISE AADL

L’entreprise AADL, contrôlée par le Ministère du Logement, mise sur une mission de service public ; elle est dotée de personnalité juridique et d’autonomie financière. Son objectif est celui de mettre en place les services de location – vente, promotion, supervision dans tout le territoire national. Elle mise également sur le développement du territoire et de la propriété sur le marché, sur le démantèlement des bidonvilles actuelles et sur leur transformation en surfaces habitables de meilleures conditions, sur la restauration des bâtiments anciens, sur la restauration urbaine et sur la création de nouvelles villes.

Grâce à son plan d’action, elle est engagée aussi dans le développement de méthodes de construction d’avenir, dans l’élaboration et la distribution des informations de façon plus large, et dans la gestion des marchés et des agents fonciers et immobiliers (développateurs, citoyens, institutions financières, autorités locales, producteurs, conseillers, sociétés productrices, gérants de propriétés, associations..).

L’Entreprise travaille également pour le Ministère ; par exemple, elle s’occupe du dossier concernant le développement de nouvelles villes, comme Boughzoul (située à 270 km d’Alger), Ali Boumendjel (située dans la Wilaya de Constantine) et Sidi Abdellah (située dans la province de Tipasa). À titre d’informations, les logements mis en location (type de logement F4), constituent 60% du chiffre total, tandis que les logements du type F3 représentent 40% du total. En ce qui concerne le métrage des logements mis en location ou vendus, il peut être de 75 m2 à 90 m2 pour les logements de type F3 et F4.

ALDA prévoit d’atteindre 230 000 unités d’habitation, dont 106 373 ont été déjà commencées mais elles n’ont pas encore été achevées, et dont 124 000 sont en cours de construction. Pour toute information, vous trouverez ci-dessous la distribution des logements ALDA et des produits PVC qu’on pourra utiliser dans la construction.

Organisation du programme des logements ADDL 2 par wilaya :

Les Wilayas et les travaux qui sont encore en cours de réalisation sont : Djelfa, Msila, Adrar Bordj Bou Arreridj, El-Oued El-Tarf, Illizi, Medea, Ouargla, Oum-El-Bouaghi, Souk Ahras, Tamanrasset, Tebessa Tiaret Tindouf, Tissemsilt.

L’OPGI

L’État met à disposition des formes d’aide (financées par la Confédération Nationale du Logement – CNL) pour l’achat des biens immobiliers en Algérie. Le Ministère du Logement a lancé le logement AADL et le logement LPP ; toutefois, les programmes et les campagnes de promotion les plus connus sont L’Housing Assisted (LSP) et le logement social (housing social). Sous la supervision du Ministère du Logement, le programme OPGI représente un élément très important dans tout le territoire national. Nous vous indiquons ci-dessous une liste de contrats conclus avec les entreprises dans l’année fiscale 2014.

Le Projet des Villes des HAUTS PLATEAUX :

L’objectif proposé dans les Villes des Hauts Plateaux est celui de créer des mesures et des conditions plus favorables pour permettre le développement de ces villes. Cela permettra également le développement des autres territoires concernés. Avant 2015, on prévoit la revitalisation urbaine (programme pour les hauts plateaux) et donc la restauration du système urbain actuel jusqu’à atteindre un système hiérarchique complexe.

Les Hauts Plateaux ont montré leur intérêt pour 3 nouveaux projets à réaliser dans la ville. Voici ces projets :

- Ville de Boughezoul, province de Medea, qui se trouve au cœur de la région des hauts plateaux et qui est le centre stratégique pour le développement du territoire ;
- La nouvelle ville d’Aricha, province de Tlemcen, qui est située à 80 km au sud de la ville de Tiemcen et qui représente le seul projet urbain dans un territoire de plus de 20 0000 km2 du contournement ouest conduisant aux hauts plateaux. La réalisation de ce projet concerne 150 000 habitants et elle est prévue avant 2015 ;
- La nouvelle ville d’Inedghassen, dans la wilaya de Batna, qui se trouve à 30 km au nord de la ville de Batna et qui, grâce à la réalisation de ce projet, permettra d’alléger la forte concentration de la population dans la ville.

Les autres principaux projets de construction :

- Centre de congrès international : le Palais des Congrès, situé dans le Club des Pins d’Alger. Il sera géré par la société chinoise CSCEC et il couvrira une surface de 270 000 m2 pour un montant de 50 milliard de dinars ;
- Hotel Marriot : le groupe privé Red – Med prévoit la réalisation de 6 hôtels 3 étoiles, pour un montant de 50 millions de dinars. On réalisera le premier hôtel à ADRAR, pas loin des zones industrielles et portuaires ;
- Alger MEDINA : il s’agit du projet DAHLI Society Hotel HILTON, qui prévoit un investissement de 2,5 milliard d’euros sur une surface de 100 hectares près d’Alger SAFEX ;
- La Grande Mosquée d’Alger : située sur le bord de mer, à côté du SAFEX et du projet Alger MEDINA, elle coûte 1,2 milliards d’euros, sur une surface de 275 000 m2. La société CSCEC est en train de négocier pour qu’on réalise cette mosquée avec la collaboration d’une société chinoise.

Les Pôles pour le Développement de la Compétitivité en Algérie dans la Zone des Hauts Plateaux

Afin de souligner l’importance que les hauts plateaux revêtent dans la politique nationale en ce qui concerne la création de pôles pour le développement de la compétitivité, il convient de citer les pôles prévus par le plan :

- Pôle électronique : wilayas de Sétif et Bordj Bou Arreridj ;
- Pôle mécanique et de l’huile : wilaya TIARET ;
- Pôle BTPH : wilaya Msila, Batna, Djelfa, Naama, El Bayadh ;
- Nouvelle division des Énergies : provinces de Djelfa, Boughezoul, Naama, El Bayadh ;
- Division audio-visuelle industrielle : provinces de Msila, Boussaada, Tébessa, Khenchela ;
- Pôle Touristique haut de gamme : Aures Nemmemachas, ksour Atlas saharien ;
- Pôle alimentaire et industriel : Djelfa Wilaya e Oum El Bouaghi ;
- Pôle de la viande biologique et de l’élevage : wilaya de Saida, Tiaret, Msila, Djelfa, El Bayadh.

LES SECTEURS DE L’INDUSTRIE PUBLIQUE

Dans le cadre du programme quinquennal 2010-2014, on n’a réalisé que 67% des 6 800 projets d’infrastructure publics prévus. On n’a mis en place que 3 812 des 10 188 projets d’investissement prévus au début du plan quinquennal ; 3 008 projets sont encore en cours de réalisation et les projets restants n’ont pas encore été réalisés. Ces projets concernent 26 secteurs, dont l’éducation et l’enseignement supérieur prennent part aux projets les plus importants.

Pour cette raison, on a utilisé 2 784 dispositifs et leurs infrastructures de soutien (collèges, gymnases…) dans les écoles supérieures et primaires sur 6 630 projets prévus dans le secteur de l’éducation ; en revanche, 1 613 installations sont encore en cours de réalisation et 2 233 infrastructures n’ont pas encore été réalisées.
En ce qui concerne l’enseignement supérieur, on utilise 390 dispositifs. Le programme initial prévoyait l’utilisation de 1 016 dispositifs, y compris les 325 projets qui sont actuellement en cours de réalisation et les 301 projets qui n’ont pas encore été réalisés.

Les efforts menés pour construire de structures publiques ont provoqué une forte augmentation des investissements financiers, qui ont dépassé 773 milliards de dinars. Pour la période 2015-2016, le Ministère du Logement prévoit la fourniture d’infrastructures sur 1 138 projets et sur 1 285 projets supplémentaires misant sur le développement dans tous les secteurs.
La situation des projets sectoriels en matière de structures publiques ne concerne que les projets dont la spécialisation est garantie par procuration par des structures décentralisées du Ministère du Logement et du Développement Urbain ; souvent, la gestion des wilayas concerne le logement, tandis que les services publics DLEP sont gérés par la direction de l’Urbanisme et de la Construction UCR.

LE SECTEUR SANITAIRE ET LES INFRASTRUCTURES SANITAIRES

D’après l’Agence national de gestion des réalisations et d’équipements des établissements de santé, 400 milliards de dinars seront destinés à la construction de cinq nouveaux CHU dans les villes d’Alger, Tizi Ouzou, Tlemcen, Costantine et Ouargla. L’agence a aussi déclaré que les travaux de construction des nouvelles installations hospitalières (5 millions de mètres carrés de surface) seront mises en place prochainement et seront achevées avant 48 mois à partir du début des travaux.

De plus, l’opération de restauration de 15 CHU exigera la mobilisation de 600 milliards de dinars dans une période de 10 ans ; en effet, on a constaté que l’état actuel des 15 hôpitaux existants actuellement a presque dépassé la limite et ne répond plus aux standards internationaux minimum requis.

Afin de vaincre cette problématique, le Ministère de la Santé a lancé un projet de reclassement, restauration, réhabilitation, et de modernisation des logements existants, nombre d’entre eux étant réalisés le siècle dernier et dont la plupart d’entre eux étaient des casernes à l’origine.

LE SECTEUR HYDRAULIQUE ET LES RESSOURSES D’EAU

On compte 18 milliards de mètres cubes de ressources disponibles en Algérie. Ils sont ainsi répartis : 10 milliards de mètres cubes constituent les ressources de surface, 2,5 milliards de mètres cubes concernent les ressources en eau souterraine dans le nord du pays et 5,5 milliards de mètres cubes concernent les ressources en eau (superficielle et souterraine) dans le sud du pays.

Depuis le début des années 2000, pour faire face aux besoins nationaux en eau toujours croissants, en raison du manque alarmant de cette ressource, bien dans le cadre agricole que dans le cadre industriel, , on est en train de lancer une nouvelle politique nationale de l’eau. Les trois objectifs principaux sont : améliorer l’organisation et le développement des ressources dans toutes ses formes, protéger l’économie de l’eau et réformer le cadre de gouvernance de l’eau.

Aujourd’hui, on compte 70 digues en fonction, 14 digues en cours de réalisation (capacité totale : 8,4 milliards de mètres cubes d’eau de mer), 9 installations de dessalement en fonction e 4 autres installations en cours de réalisation (capacité totale : 2,3, millions de mètres cubes par jour). De plus, les 140 installations préposées au traitement des eaux résiduaires permet de récupérer chaque jour presque 800 millions de mètres cubes d’eaux résiduaires traitées.

Ces infrastructures, qui misent sur la gestion des eaux, proviennent aussi bien de digues conventionnelles que de grands systèmes de transfert de l’eau, d’eaux souterraines ou non-conventionnelles de la part des installations de dessalement de l’eau de mer et de réutilisation des eaux résiduaires traitées ; on peut ainsi faire face de façon concrète au manque d’eau en Algérie. Prochainement, on s’apercevra des résultats tangibles de cette action proactive lancée par l’État. Les indicateurs de développement du secteur hydraulique ont fortement augmenté et ont atteint complètement les objectifs du millénaire que l’Organisation des Nations Unies avait fixé pour ce secteur.

La répartition équitable des ressources d’eau dans toutes les régions du territoire algérien représente le point clé de la politique actuelle mise en place par le gouvernement. Afin de faire face aux disparités géographiques, on prévoit un programme d’infrastructures régionales de l’eau, qui permettent de garantir une plus forte équité dans la répartition de l’eau dans les régions. Ces dix dernières années, on a réalisé d’importantes opérations à ce propos et ANBT est engagée dans la réalisation d’autres opérations.

Dans le cadre des stratégies pour la sécurité alimentaire du pays, ces aqueducs répondent à tous les objectifs et soutiennent les régions grâce à leur potentiel agricole. Donc, par exemple, grâce à la construction de grands aqueducs dans les wilayas de Setif et de Djelfa, le gouvernement a pour but de transforment ces wilayas en zones de production de blé (par conséquent, d’ici quelques années, cela permettra à ces wilayas de garantir 20% des besoins du pays dans ce secteur).

Ces initiatives veulent créer une liaison entre les ressources d’eau des systèmes régionaux et en faveur des grandes villes, tandis que les périphéries seront liées aux infrastructures plus petites.

LE SECTEUR DE L’ÉNERGIE

- Recensement des logements qu’il faut lier pour la fourniture de gaz ;
- Lancement des études relatives à la mise en œuvre des projets ;
- Définition des plans annuels par wilaya ;
- Réalisation des travaux de construction de la part des sociétés contrôlées par Sonelgaz, conformément aux règles de passation des marchés publics.

En ce qui concerne les réseaux publics de distribution de gaz, on prévoit :

- La liaison de 1 000 0000 utilisateurs ;
- Le programme d’État, qui prévoit une part de 211 600 MDA (millions de dinars).

Les perspectives d’investissement de la société SONELGAZ pour la période 2015-2019 mettent l’accent sur les moyens de production et sur la transmission et distribution de gaz. On prévoit un programme d’approvisionnement pour répondre aux besoins du marché national relatif au gaz naturel. Ce projet a pour but de répondre à la demande de gaz des populations, à la fourniture sûre et efficace dans le pays, au soutien à moyen et long terme et, surtout, au développement des hauts plateaux et du Sud. Ce programme concerne l’approvisionnement, GN ou GPL, pour de nouveaux clients.

On prévoit la construction de 5 900 kilomètres du réseau de distribution à haute pression et l’expansion du réseau déjà existant. L’État contribue à 75% au financement de ce projet, et la société Sonelgaz contribue à 25%. La longueur totale du système de distribution de gaz (à achever avant 2013) sera de 11 553 kilomètres, dont 7 862 ont été déjà réalisés. Le montant global prévu pour tous les travaux relatifs au développement du réseau de distribution de gaz pour la période 2013-2023 est de presque 382 554 millions de DA (dinars algériens).

PROGRAMME DE DEVELOPPEMENT POUR LES WILAYAS DU SUD

Le programme élaboré concerne les 10 wilaya du Sud qui suivent : Adrar, Laghouat, Biskra, Bechar, Tamanrasset, Ouargla, Illizi, Tindouf, e Wadi EL Ghardaia auxquels il faut ajouter la réalisation de la nouvelle ville de Hassi Messaoud dans le contexte de la conservation de gisement de pétrole.
Ainsi le développement qu’on a décidé dans le cadre du programme spécial pour le développement du Sud s’élève à un total de 377 milliards de DA (dinars).
On a destiné plus de 296 milliards de dinars à l’amélioration des conditions de vie des populations dont :

• Plus de 110 milliards de dinars pour le complètement d’autres 60.000 logements
• Presque 20 milliards de dinars pour le branchement des habitations au gaz naturel et à l’énergie électrique
• Plus de 80 milliards de dinars pour les ressources hydriques
• Presque 7 milliards de dinars pour le secteur de l’éducation supérieure surtout pour la production de 10.000 postes d’enseignement complémentaire et 7.500 lits en cas de besoin
• Presque 12 milliards de dinars pour l’éducation nationale et la réalisation de 14 écoles supérieures, 50 écoles primaires, 497 classes, 202 cantines scolaires et 372 complexes sportifs
• Plus de 3 milliards de dinars pour la formation professionnelle pour la réalisation de 11 centres d’éducation, 10 pour la formation et l’internat
• 15 milliards de dinars pour la santé, pour la construction de nouveaux hôpitaux, deux hôpitaux universitaires, 20 unités de traitement laser et 13 centres de soins spécialisés
• Presque 6 milliards de dinars pour le secteur de la jeunesse et du sport finalisés en détail à la construction de 10 gymnases , 16 complexes sportifs à proximité et 31 piscines
• 19 milliards de dinars pour le renforcement de systèmes de promotion de l’emploi
• 3 milliards de dinars pour le secteur de la culture afin de réaliser 19 bibliothèques, 2 théâtres , 1 musée et un conservatoire de musique
• 2,5 milliards de dinars pour la protection de l’environnement .

Environ 74 milliards de dinars pour le développement de l’économie, dont:

• Plus de 47 milliards de dinars pour le développement et le renforcement du réseau routier
• Plus de 2 milliards de dinars pour le secteur des transports
• Plus de 17 milliards pour le secteur de l’agriculture
• Plus de 2 milliards pour le développement des zones industrielles et de activités
• Plus d’un milliard de dinars pour le développement des petites et moyennes entreprises, de l’artisanat et du tourisme
• 3 milliards de dinars pour l’amélioration des taux d’intérêt bancaires du crédit pour les investissements dans les petites et moyennes entreprises et dans le secteur de l’agriculture
• Environ 20 milliards de dinars pour le perfectionnement des méthodes de gestion et d’administration, parmi lesquels les services de justice et de contrôle.

LE PROGRAMME DES INVESTISSEMENTS DE 2014

Au cours de l’année 2014 l’Algérie a enregistré une forte augmentation des projets d’investissement , équivalent à 28 % du concours alloué en 2013. Selon le ministère de l’industrie et des mines, au cours de l’année 2014 ,on a lancé pas moins de 10.000 projets d’investissement .
On a concentré ces investissements sur la création d’entreprises de production qui ont apporté une valeur ajoutée d’environ 2 milliards de dinars , dont 1,5 milliard grâce à des projets de partenariat étranger, soit 62 % du cout total , dans différents secteurs, premièrement celui industriel.
60% des projets ont concerné le développement des capacités de production, l’introduction de technologies innovantes et l’acquisition de connaissances et d’instruments pour la gouvernance et le développement d’entreprises sur les marchés nationaux et internationaux.
Ces projets ont atteint plusieurs segments de marché , parmi lesquels Agri-food, Industrie, Chimie et Industrie :ces résultats « donnent des informations sur l’amélioration continue du climat des affaires en Algérie », amélioration à laquelle il faut ajouter des partenariats avec les opérateurs étrangers.
Le domaine industriel, où les investissement concernent surtout les secteurs de la transformation, se classe en première position et pour le montant des investissements et pour le potentiel de constitution de postes de travail grâce a 1845 projets et 1.507 millions de dinars en 2014 , avec la possibilité de création de 71362 emplois (47,27 du potentiel total).
On peut observer cette tendance même dans les projets d’investissement conclus avec des étrangers, projets qui se sont concentrés surtout dans le secteur industriel, c’est le cas de 74 projets pour un montant total de 156 milliards de dinars, essentiellement dans le domaine de la sidérurgie, de l’industrie mécanique et électrique, chimique et alimentaire des matériaux de construction.
En outre on a relevé un volume important d’investissement de partenariat dans les régions de Hauts Plateaux et du Sud.
Dans l’ensemble les districts industriels les plus intéressés par tous les projets enregistrés sous ANDI sont les industries alimentaires (IAA) , représentant 26% de tous les projets industriels signalés , suivis par ceux des matériaux de construction (22,4%), de l’industrie sidérurgique et de l’acier, de la mécanique et de l’électricité (ISMME) ( 17,3 %)et de l’industrie de la chimie (15,72%).
Ces résultats témoignent l’engagement important dans le secteur industriel de part de l’Etat pour la diversification et le développement des activités industrielles mettant en évidence des marchés importants à conquérir dans plusieurs zones industrielles, (LPN), minières et d’autres secteurs.

MATERIAUX POUR LE BTHP, REALISATION ET MOYENS NECESSAIRES

La production locale de matières premières, en dépit des grandes réserves, ne peut pas satisfaire la forte augmentation de la demande interne, qui a requis un accroissement des importations, parmi lesquelles celles de ciment, d’acier, de tuyaux, de matériaux et d’équipements comme : revêtements , installations hydrauliques et électriques, quincaillerie, etc.….et la production de matériaux , de machines et d’équipements. Le marché secondaire , même s’il bénéficie d’un secteur de la construction sain, souffre à cause de la qualité médiocre de la production locale.

Réglementations Nationales en matière de construction

La décision du gouvernement à propos de la défense d’importation de matériaux de construction est motivée du fait que la production nationale est moyennement suffisante à la réalisation de tous les programmes.
Les autorités du Pays se sont ainsi exprimé à ce sujet : «c’est un crime économique d’importer des matières premières qu’on peut produire dans notre Pays »
Le projet de ré-industrialisation du Pays ne se réalise qu’à travers le soutien à la production interne qui dans plusieurs secteurs peut et doit substituer les importations.
Il est donc important de développer la petite et la moyenne entreprise et la sous-traitance qui auront la possibilité de recevoir une attention continue grâce aux facilitations des procédures de création et de soutien au plan de développement.
On portera une attention particulière sur la suppression des contraintes à la forte croissance en la soutenant à travers l’amélioration des conditions d’investissement.
De cette façon ANDI deviendra un pole spécialisé en mesure de guider les investisseurs potentiels vers des projets prometteurs tout en accompagnant leur réalisation et fournissant des conseils à propos de l’organisation, de la gestion et de la législation sur la promotion des investissements qu’on modifiera conformément à la libéralisation des investissements, à l’entreprenariat et au soutien public aux projets d’entreprise.
Les produits importés seront substitués par les matériaux produits localement
On réalisera la réduction du cout des importations à travers la substitution du bois par d’autres produits tels que le PVC et l’aluminium, en détail dans le secteur de la construction. Chaque année le pays importe en moyenne de 300 à 320 milliards de dollars en bois. L’industrie du bois atteint une chiffre d’affaires moyen de pas moins de 12 milliards de dinars (12 millions d’euro).

Les produits importés seront substitués par des matériaux produits localement

On obtiendra la réduction du cout des importations à travers le remplacement du bois par d’autres produits tels que le PVC et l’aluminium, en particulier dans le secteur de la construction.
Chaque année le Pays importe en moyenne de 300 à 320 millions de dollars en bois. L’industrie du bois atteint un chiffre d’affaires moyen d’environ 12 milliards de dinars (12 millions de euros).Un partie importante des importations de conifères provient des pays du Nord (Finlande et Suède) ou de Russie. Des chênes et des hêtres sont importés d’Europe, le bois tropical d’Afrique et d’ Asie. Chaque année la demande s’élève à 1, 5 million de mètres cubes , tandis que la production locale est en mesure de satisfaire seulement 15% de cette requête. Cela a déterminé des frais exorbitants pour l’importation du bois, surtout à cause des nécessités liées au projets mis en place par l’Etat.

PVC et aluminium : les clés pour arrêter l’utilisation du bois

Les chantiers de construction, tout seuls, monopolisent plus de 70 % des importations de bois.
En dépit des mesures prises par le gouvernement pour informer les constructeurs des avantages conséquentes à l’utilisation de coffrages aux pinces en fer qui offrent des périodes d’amortissement beaucoup plus longues que celles du bois, les producteurs continuent à utiliser le bois malgré son cout élevé.
En revanche, d’autres matériaux sont entrés dans le marché algérien, en particulier dans le secteur de la charpenterie pour les bâtiments d’habitation et de promotion, comme par exemple le PVC, produit localement, avec une capacité productive de 30.000 tonnes, alors que le volume des importations de Turquie et de Chine n’est pas connu. Ce produit a des avantages réduisant les couts à long terme du moment qu’on évalue leur durée en 50 ans.
Un autre matériel est l’aluminium et plus précisément l’installation située à Beni Saf (Témouchent), contrôlée par un consortium de sociétés chargées du développement Moubadala (Moubadala Développent Company), Dubai Aluminium (Dubal)et par un consortium algérien composé de Sonatrach et de Sonelgaz. Elles ont une capacité productive de 700.000 tonnes par an . Le groupe Cevital, en collaboration avec la société canadienne Rio Tinto Alca, est en train de réaliser une deuxième fonderie avec une capacité productive de 1,5 million de tonnes par an dont la conclusion des travaux est prévue en 2016. Il est donc facilement prévisible pour l’avenir la réduction des importations de bois. Actuellement l’utilisation de tous les éléments en bois dans les constructions représente 70 % contre 15% de l’aluminium et 15% de PVC.

ENQUETE ECONOMIQUE DES SOCIETE EN ALGERIE

Le numéro des sociétés recensées sur le territoire national a atteint 990.496 unités dont plus de 934.200 sont des sociétés de capitaux et représentent plus de 94% du total et le reste(56.246), c’est-à-dire 6%, est constitué par des cabinets services- conseil : ce sont les résultats finaux diffusés par l’Office National de Statistique(NSO).Cette opération, la première de ce genre en Algérie, a mis en évidence que l’économie nationale est fortement contrôlée par des entreprises individuelles , environ 95% (888.794), alors que les entités juridiques (entreprises)ne représentent que 5 %, c’est-à-dire 45.596 unités : ce résultat est un indicateur d’une économie basée sur la micro-entreprise. Selon les résultats de l’enquête de marché ayant l’objectif de recenser toutes les institutions économiques et administratives, au-delà du secteur et de la forme juridique, à l’exclusion du secteur agricole, la structure des entités juridiques dans les wilaya montre une concentration de 21% du capital, suivi de loin de la dalla wilaya de Oran (6,8%) et de Sétif 5,3% . On a observé la même tendance pour les entreprises individuelles, ainsi la zone d’Algiers est caractérisée par la présence de 9,9 % d’agents économiques, suivie par Oran (5,6%) et par Sétif (5,1%).D’ailleurs le numéro de sites industriels recensés est de 95.445, dont 24,8% est actif dans différents secteurs, 23,4 % dans la fabrication de produits en métal, 11,1 % dans l’habillement, 1,7 % dans la transformation du bois, 1,3 % dans la production textile, 1,3 % dans la réparation et installation de machines et équipements.En outre , 84% des réalités entrepreneuriales , c’est-à-dire 781.439 unités , se trouvent dans des zones urbaines contre 16 % dans des zone rurales pour un total de 934.250 complexes. Selon les résultats finaux de l’enquête économique, parmi les zones urbaines , Alger se classe au premier rang avec plus de 12 % du total, Oran au deuxième (6,6%), suivie par la wilaya de Sétif avec 4,8%.Pour ce qui concerne les zone rurales, la wilaya de Tizi Ouzou se classe au premier rang avec 8,1% du total et Sétif au deuxième avec ,7%. En termes d’activité , 81,3 % des industries extractives se situe dans des zones rurales alors que la production représente 19% selon les résultats de l’étude.

LES ACTUELS OPERATEURS DE CONSTRUCTION

Dans le secteur des constructions, le recensement a enregistré 26.780 entreprises, dont l’activité principale est la construction. Il faut mettre en évidence que 17 % des entreprises, c’est-à-dire 4.222, sur un total de 26.780, s’est classée et qualifiées grâce au lancement du programme quinquennal. Alors que les opérateurs publics souffrent plus fortement les contraintes budgétaires, les initiatives privées de la Nation, sous l’influence de l’enthousiasme lié aux perspectives et opportunités de développement du secteur BTPH, connaissent actuellement un boom. Parmi les entreprises étrangères, celles chinoises sont très compétitives, elles ont gagné la plupart des derniers contrats de construction. Beaucoup d’opérateurs provenant du Moyen Orient et de la Turquie comme Sidar, Emar, Fiducia Investimenti et d’entreprises de construction comme Arab Contractors, Atlas, bénéficient du contexte actuel.

LES TRAVAUX ROUTIERS

Le ministère des travaux publics (DPW) gère un réseau routier d’environ 108.000 km (dont 70% bitumés), 4.800 ponts et fournit 85% du transport de marchandises et de personnes dans le pays. Un quart du réseau actuel est en mauvais état et presque la moitié des travaux doivent être réaménagés. Le projet principal consiste en la construction de l’autoroute Est-Ouest, de 1216 Km., reliant les principales villes du nord du Pays : c’est une priorité pour le Gouvernement (PCCS , projet enregistré ). Récemment on a lancé le projet de l’autoroute de The Highlands reliant wilaya de Tlemcen à TEBESSA ; après la préparation des études relatives à ce projet de 1020 km. , on procèdera au commencement des travaux du tronçon (de 800 Km. )concernant TIARET qui reliera la frontière algérienne – tunisienne, renvoyant successivement ceux pour le tronçon algérien – marocain TLEMCEN .Dans le cadre des programmes PCSC et des programme spéciaux pour le sud et pour les plateaux, il y a aussi des projets pour l’aménagement de plus de 14.000 km de routes et 50 ponts, pour la construction de plus de 3.700 km de nouvelles routes et la réalisation de 3.700 km de canaux pour atteindre les villes rurales. Pour le ministère des travaux publics des projets importants pour l’avenir sont :

EN COURS DE RÉALISATION :

Il s’agit de 17 Projets sur une surface de 1 396 km de liaisons routières à grande vitesse (sur l’axe Highway East / West, identifiés par ARDS pour la période 2005-2025) :
- Projet APD : il prévoit la réalisation d’une autoroute reliant Benjaia à l’autoroute Est-West Highway (pour 100 km) ;
- Planification et réalisation d’une route directe jusqu’à la périphérie du Parc des Grands Vents ;
- Planification d’une autoroute pour les hauts plateaux ;
- Planification du troisième contournement Sud d’Alger : Boumerdes – Tipaza Sud (150 km sur deux voies de circulation) ;
- Planification du quatrième Ring Road entre les wilayas d’Ain Defla et de Bordj Bou Arreridj (300 km) ;
- Réalisation de la mise à double voie de la RN 01 (320 km) ;
- Réalisation de la mise à double voie de la RN 67 (20 km) ;
- Plan d’extension de 2 à 3 voies de circulation de l’autoroute reliant la deuxième rocade de la nouvelle ville de Bouinan (13 km).

TRAVAUX ACHEVÉS :

- Réalisation de la troisième route de ceinture Boumerdes – Tipaza sud (150 km sur deux voies de circulation 2×2) ;
- Achèvement du quatrième Ring Road entre les wilayas d’Ain Defla et de Bordj Bou Arreridj (300 km sur deux voies de circulation 2×2, extensible à 3 voies de circulation pour les wilayas de Tipaza, Blida e Boumerdes ;
- Réalisation de la route directe Bou Ismail Cherchell, reliant à l’autoroute OEA (65 km) ;
- Réalisation du pont-route Trans Rhumel à Constantine ;
- Réalisation de la RN 12 (tronçon d’autoroute à deux voies de circulation pour 23,5 km) ;
- Réalisation de la mise à double voie de la RN 01 pour 70 km Boughezoul-Berrouaghia et dans la province de Médéa ;
- Réalisation de la mise à double voie de la RN 24 pour 9 km (Deuxième Tranche) dans la wilaya d’Alger ;
- Réalisation des 10 routes les plus attractives au niveau touristique, situées dans les 07 wilayas côtières d’Alger, Tipaza, Annaba, El Tarf, Tlemcen, Orano, Ain Temouchent, Mostaganem ;
- Réalisation de la section autoroutière des hauts plateaux pour 600 km (Saida Batna) ;
- Achèvement de la route directe reliant le Port Djen Djen et la Highway EO pour 100 km ;
- Réalisation d’une liaison autoroutière de 2×3 voies de circulation reliant la deuxième rocade de la nouvelle ville de Bouinan (13 km).

RÉALISATION DES ZONES PORTUAIRES ET CÔTIÈRES – MASTER PLAN 2005-2025

Avant 2015, on prévoit la réalisation des zones portuaires suivantes :
- Réalisation de dix-neuf (19) ports pour les nageurs passionnés par la pêche ;
- Réalisation et amélioration des capacités de vingt et un (21) ports consacrés également aux chalutiers ;
- Réalisation de seize (16) ports touristiques ;
- Protection des vingt-sept (27) sites à terre sur 16 km ;
- Réalisation de trente-six plages ;
- Entretien de 498 plages et réalisation de 36 accès aux plages.

LES PRINCIPAUX PROJETS DE GESTION DU TRAFIC ROUTIER

Le projet de développement du trafic des routes et des autoroutes (ARDS) 2005/2025 a favorisé la configuration du réseau routier actuel, qui a pour but de créer, dans l’avenir, les liaisons routières et les transports autoroutiers, afin de contribuer au développement socio-économique de l’Algérie jusqu’à 2025.
Cet objectif mise notamment sur :
- La capacité d’extension du réseau de façon continue ;
- Le renforcement du transport intermodal ;
- La protection du patrimoine et de l’environnement ;
- Le renforcement du réseau routier dans les hauts plateaux ;
- La réalisation du réseau autoroutier au Sud, la réalisation des liaisons principales et de routes d’accès aux frontières, afin de favoriser le développement des échanges avec l’Afrique.

LES IMPORTANTS PROJETS POUR LA GESTION DU RÉSEAU FERROVIAIRE

Le gouvernement accorde une grande importance au secteur ferroviaire. Pour cette raison, en 2012, le gouvernement algérien a prévu un important investissement dans ce secteur, dont le montant était de 18 milliards de dollars environ, afin de moderniser les infrastructures du transport ferroviaire jusqu’à 2015.
Le chiffre actuel, sous le monitorage de l’Agence Nationale d’Études et de Suivi de la Réalisation des Investissements Ferroviaires (ANESRIF), le maître d’œuvre de ce secteur, s’élève à 25 milliards de dollars. Les projets principaux sont les suivants :
- La modernisation de la rocade ferroviaire située au nord du Maroc, Annaba Alger – Oran-border (1 200 km ;
- La modernisation et la création de nouvelles lignes ferroviaires à partir du raccordement Nord ;
- L’électrification des lignes existantes, dont le contournement nord fait partie ;
- L’électrification du réseau périphérique d’Alger ;
- L’électrification complète du réseau algérien (prévue en 2020) ;
- La modernisation de 430 km de lignes ferroviaires ;
- La réalisation de 391 km de nouvelles lignes ferroviaires ;
- La modernisation de lignes et stations ferroviaires pour 1 100 km ;
- Le doublement et la rénovation de plus de 600 km de lignes ferroviaires ;
- La réalisation du chemin de fer à grande vitesse ;
- La réalisation de deux lignes ferroviaires Nord-Sud.

ANALYSE ENVIRONNEMENTALE

Comme l’on a déjà dit, vu les données actuelles du marché et les tendances de ces secteurs dans l’avenir, le marché du BTHP enregistre une forte croissance. Le secteur des travaux publics a un rôle central dans l’action du gouvernement à court et moyen terme. Il est considéré comme le levier principal de reprise et il crée un nombre important de postes de travail. Les programmes routiers et aéroportuaires provoqueraient la consommation de presque 1 million de Tons de bitume par an dans les cinq prochaines années.

De plus, les manifestations foraines qui ont eu lieu en Algérie ces dernières années (ex : BATIMATEC, la FIA, la SITEP il SIEE, PMI…) ont donné la possibilité aux investisseurs d’améliorer leur opinion envers le marché algérien et de mesurer son potentiel industriel et les opportunités qu’il peut offrir aux partenaires potentiels. Ces manifestations ont été un élément clé pour les entrepreneurs et les entreprises étrangères au niveau international.

À ce propos, l’événement BATIMATEC 2015 a présenté toutes les potentialités que le secteur de la construction offre en termes économiques. En effet, ce secteur garantit des résultats tangibles en ce qui concerne la reprise économique et les opportunités d’entreprise. Le lancement de ce secteur a été formidable, au point qu’il n’y aura pas assez d’entreprises algériennes qui puissent satisfaire ces besoins. Il représente un miracle pour les groupes étrangers qui, maintenant, peuvent démontrer leurs compétences.

INFORMATIONS GÉNÉRALES SUR LES INVERSTISSEMENTS (SOURCE : ANDI)

Ci-dessous vous trouverez toutes les informations relatives aux investissements effectués, afin de comprendre le niveau d’investissement en Algérie.

Répartition des projets d’investissement effectués de 2002 à 2012

Algeria suddivisione progetti di investimento
Algeria progetti di investimento partenariati e investimento locale

EVOLUTION DES TAUX DE CHANGE

Source : Banque d’Algérie

Algeria evoluzione del tasso di cambio

Le taux annuel moyen du dinar par rapport au dollar américain s’est déprécié de 2,36%. Le taux de change moyen annuel du dinar algérien par rapport au dollar des États-Unis se situait à 79,3809 $ USD / DZD en 2013, 77,5519 $ / DZD en 2012. Le taux de change annuel moyen du dinar par rapport à l’euro s’est déprécié de 3,21% en 2013 par rapport à 2012, en passant de € 102,1627 / DZD de 2012 à 105,4374 EUR / DZD en 2013.

CONCLUSIONS

La société est le cœur battant de tout processus de développement industriel d’une nation. L’ambition du gouvernement algérien est actuellement de créer les conditions pour la création d’entreprises modernes, innovantes, et l’évolution des normes internationales d’excellence et de compétitivité. Stimuler l’esprit d’entreprise, encourager les leaders de projet et des innovateurs est une préoccupation constante du gouvernement, qui agit sur plusieurs fronts dans ce sens. Le gouvernement travaille méthodiquement pour éliminer tous les contraintes au développement des affaires et des investissements.

Le marché algérien est l’un des plus rentables de la grande région Eurafrique. Il offre de bonnes perspectives pour le développement d’ici à 2030. La croissance a été principalement obtenu par le programme national de construction de logements, qui vise à réduire l’énorme déficit de logements que l’Algérie a accumulé au cours des dernières décennies et qu’on est en train d’éliminer avec efficacité.

En fait, le BTPH est la locomotive de la croissance économique et agit comme la véritable épine dorsale de l’économie algérienne, l’industrie du bâtiment, les ouvrages, les travaux publics et les logements continuent à afficher une croissance par rapport à d’autres secteurs .

La participation sans précédent du gouvernement dans la renaissance du pays, explique cette croissance. Et la tendance positive se poursuivra pendant les années. D’abord, parce que les besoins de la demande sociale sont encore nombreux et en constante évolution.

Sachant que les besoins nationaux exprimés tournent autour de 250.000 unités par an, il nécessite un besoin urgent de moderniser le pays, pour cela, il y a d’autres projets importants de construction. Le dernier programme de logement est un exemple éloquent de la taille et de l’ambition. Évidemment, dans ce domaine, il est utile de se rappeler que on ne dispose pas des nouvelles ingénierie, techniques et technologies pour relever ces défis.

Par ailleurs, en dehors de quelques grandes entreprises algériennes, le plus grand de l’autre ne peut pas faire face à un tel défi. En fait, ces grands projets requièrent nécessairement la participation et l’implication directe des partenaires étrangers, nécessaire au transfert des compétences et des technologies. Enfin, l’industrie de la construction est devenu le premier fournisseur d’emplois en Algérie.

Nous devons également ajouter les activités stratégiques de l’Etat, la construction de nouvelles villes sur les deux autoroutes à proximité de la ville d’Alger et de Blida. Cela ouvre de nouveaux horizons pour les territoires actuellement déprimé, ce sera donc en mesure d’alléger la pression sur les grandes villes.

Pour cette raison on peut ajouter le plan de développement qui a pour objectif la population des hauts plateaux et les régions du sud du Sahara, en particulier grâce à la création de villes nouvelles et l’expansion des villes existantes.

Un important baromètre fournit des informations sur le BTPH, cet à dire le domaine du commerce équitable. En fait, ces dernières années les salons en Algérie, tels que: BATIMATEC, la FIA, la SITEP, le SIEE, petites et moyennes entreprises, 5 MEILLEURS ALGERIE, etc… ils offrent la possibilité pour les investisseurs d’avoir une meilleure perception de la marché algérien et de mesurer son potentiel industriel et les possibilités que, selon toute probabilité, le marché a à offrir en termes d’alliances et de partenariats. Ces événements se sont imposés comme un élément clé de la profession à l’échelle continentale.

En regardant de plus près les résultats de l’économie algérienne qui résulte de divers rapports et l’analyse des institutions nationales ou étrangères, il met en évidence le pic de croissance régulière, dirigée par un programme constitué de l’investissement public et surtout les engagements significatifs du secteur privé.

L’économie algérienne ne travaille pas seulement avec le secteur du pétrole et du gaz, BTPH et d’autres, les services, l’agriculture, ont leur dynamisme considérable. Selon COFACE (http://www.coface.com/Economic-Studies-and-Country-Risks/Algeria ) les entreprises bénéficient en Algérie d’un environnement économique dynamique et en croissance. Il prend en compte la force de la demande intérieure provoquée par les projets de dépenses de l’Etat et des consommateurs en forte hausse, suite à la création d’emplois qui produisent un revenu supplémentaire pour les familles.

La décision de passer en Algérie à travers la joint-venture est une étape stratégique pour les PME et les porteurs de projets d’investissement. L’année 2015 commence avec une perspective économique prometteur. Quel pourrait être plus favorable pour les entrepreneurs, d’un environnement socio-économique caractérisé par la paix sociale, et d’une prolifération de grands projets d’infrastructure?

INFORMATIONS REQUISES POUR VOYAGES D’AFFAIRES EN ALGÉRIE

On peut développer et maintenir de bonnes relations avec les Algériens en comprenant leur mentalité.
- L’organisation d’un rendez-vous d’affaires est nécessaire. Le week-end algérien est vendredi et samedi. Le calendrier des bureaux est 8h-16h30;
- L’arabe est la langue officielle de l’Algérie. La langue nationale de l’Algérie est l’arabe et le tamazight. Le français est utilisé comme langue technique et professionnel;
- La documentation française est préférable à celle qu’en anglais ou en arabe. L’insertion d’images trop en contact avec les coutumes locales peuvent créer des tensions dans la présentation (des saucisses de porc, l’érotisme, etc.);
- Pour réserver votre hôtel, la capitale offre de nombreux excellents hôtels. Les hôtels de qualité sont complets rapidement pendant des événements internationaux (conférences, foires et expositions, …). Mieux vaut réserver à la maison avant de partir. Hôtels internationaux offrent un service de navette gratuit sur demande. Sinon, envisagez un taxi ou une voiture avec chauffeur;
- Évitez de longs trajets en voiture, la nuit, surtout sans accompagnement algérienne. Ne pas exhiber une attitude de luxe effréné. L’attitude très sympathique manifesté par les gens du pays ne doit pas occulter les précautions de base;
- En Algérie, la dimension relationnelle est très important. Nous devons prendre le temps d’apprendre l’approche informelle. Il est donc nécessaire de prendre ce paramètre en compte pour déterminer le programme. Cependant, arriver à l’heure pour un rendez-vous est un signe de respect pour la personne qui vous la permis. Ne vous laissez pas berner par les apparences, le style de la robe de l’autre partie ou de la petite taille de son entreprise ne doit pas être un motif de discrimination et ne reflète pas le potentiel réel.
– On conseil une tenue vestimentaire “classique” pour les hommes et «pas de provocation» pour les femmes. Rappelez-vous que votre partenaire a souvent plus familier avec votre contexte culturel à travers les médias (satellite, Internet et Voyage) que vous lui;
- Il est conseillé de se concentrer, se rendre disponibles à leurs besoins et priorités. Assurez-vous de bien identifier votre public, il est nécessaire que les négociateurs ont le même niveau de responsabilité et / ou au niveau technique;
- Les hommes d’affaires algériens sont souvent impliqués dans diverses activités commerciales et peuvent avoir plus de cartes. La dimension familiale des entreprises algériennes peut faire de bons partenaires pour ces opérateurs;
- Le secteur public et du secteur privé ne possèdent pas le même mode d’exploitation commerciale. L’avis de marché envisagé peut être reportée autant immédiate. Un partenariat durable est souvent nécessaire. Le soutien d’un conseil juridique est essentielle pour assurer une action rapide sur le temps;
- En Algérie, l’image de marque des produits européens est reconnue. Les Français sont favorisés par rapport aux autres nationalités pour la proximité culturelle, et la qualité de leurs produits / services, le savoir-faire et l’assistance technique. Cependant, les concurrents à travers le monde, sont nombreux et très compétitif envers les Français.
- Bien que très sensibles au prix, les Algériens sont sensibles aux conseils et soutien à la formation à l’après-vente. Vos contacts peuvent avoir une solide connaissance technique ou les connaissances pour les petites entreprises;
- Dans un marché ouvert récemment, comme l’Algérie, les opportunités de développement d’affaires sont nombreuses. Vos contacts peuvent avoir la capacité financière parfois autant un manque de préparation dans leur projet;
- La carte de crédit n’a pas encore été utilisé, sauf dans les hôtels internationaux. Les banques sont en train d’installer des dispositifs de paiement électronique;
- Service de courrier Algériens sont très bons. Cependant, la délivrance d’une lettre peut être long. Pour les communications importantes ou envoyer des valeurs, choisir les services de messagerie ou de messagerie enregistrés (Chronopost, UPS et DHL sont présents en Algérie);
- La période du Ramadan est un mois. Il s’agit d’une période de jeûne et les restaurants sont fermés, sauf ceux des hôtels internationaux, et tous les commerces à proximité, avant et pendant la pause du jeûne.
- Les Algériens préfèrent le contact personnel. Ils aiment connaitre leur partenaire avant de donner leur confiance. Un rapport de négociation, sera plus favorable à la fin, après deux ou trois réunions préliminaires;
- Tenez-vous informé sur les événements économiques en Algérie pour rendre plus lisse les voyages et ensuite maintenir le contact;
- Dans le cadre d’un partenariat, les Algériens préfèrent une société avec une présence permanente sur le territoire. Le partenaire commercial algérien est souvent très impliqués et il s’engage dans la relation d’affaires pour garantir le succès. Cependant, parfois vous devez faire face à des problèmes de gestion lente, difficile à comprendre et à gérer la part des partenaires étrangers;
- Le poids du système bancaire tend à ralentir et affaiblir les entreprises. Le nombre de réformes du gouvernement visant à améliorer le système financier, la situation est amélioré progressivement;

Jours fériés et fêtes religieuses :

Le 1er janvier : le Nouvel An;
8 mars : Journée internationale de la femme;
1er mai : Fête du Travail;
5 Juillet : Fête de l’Indépendance (5 Juillet, 1962);
1 Novembre : Anniversaire de la Révolution (1954);
Les dates des fêtes religieuses ouvrables varient selon le calendrier lunaire.

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Fiche pays Maroc

Fiche pays Maroc

Marocco Scheda Paese - Country Profile

MAROC – INFORMATIONS GÉNÉRALES :

Code Pays : (204), MA
Capital : Rabat
Forme de gouvernement : Monarchie constitutionnelle démocratique, parlementaire et sociale.
Surface : 710.850 km2
Population : 33 millions
Fuseau horaire : GMT (GMT+1 en été)
Devise
: diraham, MAD
Langues : arabe et amazigh (officielles), française, espagnol et anglaise.
PIB : 835 milliards MAD (2012) environ 75 milliards EUR
PIB / habitant : 25.681 MAD/habitant (2012) environ 2.300 EUR
Croissance moyenne : 4,9% (dans les cinq dernières années)
Ventilation du PIB (2011) : Secteur primaire 12,7% ; Secteur secondaire 28,1% ; Secteur tertiaire 59,2% ; Taux d’inflation 1,3% (2012)

POUR QUOI LE MAROC ?

Ces 10 dernières années, le Maroc s’est modernisé pour devenir une plateforme très intéressant pour les investisseurs :
-Bases solides macro-économique
-Plans de développement du Gouvernement soutenus pour encourager l’Industrie, l’Agriculture, les Services et pour promouvoir le Secteur Privé
- Infrastructures comme axe de développement
- Un pays stable et sûr
- Position idéale pour servir l’Europe, l’Afrique et les Amériques
- Coût de la main d’œuvre compétitif
- Ensemble unique d’Accord de libre échange
- Environnement favorable pour le Business
- Implication direct des Institutions Gouvernementales
- Mesures d’incitations intéressantes pour les investisseurs
- Zones Free Zone
- Système Bancaire solide

Le Maroc unit de façon unique 4 facteurs décisifs d’attractivité stratégique et à long terme pour les investisseurs
• Position idéale pour servir l’Europe, l’Afrique et les Amériques
• Coût de la main d’œuvre compétitif
• Ensemble unique d’Accord de libre échange avec l’accès à environ 1 milliard de consommateurs (Europe, Afrique, Amérique du Nord)
• Environnement favorable pour le Business

Le Gouvernement du Maroc a érigé en priorité absolue la croissance des investissements étrangers pour servir le marché local et/ou comme une plateforme pour servir l’Europa, l’Afrique et l’Amérique du Nord

• Implication direct des Institutions Gouvernementales (Ministères, Régions) pour attirer et supporter les Investisseurs étrangers
• Une série de mesures d’encouragement pour les investisseurs, y compris cofinancement pour projets de grandes dimensions ( CAPEX, zones, formation…)
• Zones Free Zone où sont prévues des mesures d’avantages administratives, fiscaux et sociaux
• Système Bancaire solide, avec les acteurs locaux en croissance au niveau international grâce à une forte présence en Afrique.

Zone Free Trade en MAROC
accordi libero scambio marocco

Infrastructures au niveau international en Maroc

Depuis presque dix ans, le Maroc a lancé des programmes qui visent à augmenter propres infrastructures au niveau international.
Le port de Tanger Med, avec une capacité de 3 millions de conteneur, a été inauguré en 2007. Les réseaux routier et autoroutier font aussi l’objet de modernisation et extension ainsi que les réseaux ferroviaire et aéroportuaire.
Du point de vue industrielle et logistique, les plateformes intégrées et les zones franches ont augmentées aussi.
Il est prévue la création d’une zone franche à Casablanca qui pourrait relancer l’économie marocaine, en facilitant la logistique et les échanges internationaux par rapport à Tanger.

COMMENT OUVRIR UNE SARL EN MAROC

Ouvrir une société en MAROC est très simple, grâce à la simplicité du droit commercial et social. Toutes les pratiques sont centralisées auprès les CENTRES RÉGIONAUX D’INVESTISSEMENT ; la forme social la plus diffusée en MAROC et la société à responsabilité limitée SARL avec la société anonyme SA.
La société à responsabilité limitée SARL peut être avec l’associé unique (SARL AU) ou avec la société à responsabilité limitée avec plusieurs d’associés SARL.
Les autres entreprises (SOCIÉTÉ EN COMMANDITE PAR ACTIONS, SOCIÉTÉ PAR ACTION SIMPLIFIÉE) sont rares.
Dans le cas d’investissements ou de projets importants, il est possible de créer des coentreprise ou G.I.E, Groupes d’Intérêts Économique.
Cet type de société dépend du type d’activité et d’investissement, et de canaux de financements.
Il n’existe plus un capital minimal à payer pour les SARL et les SARL AU, donc l’investissement pour la constitution est minime. En effet, l’article 46, modifié par la loi 24-10, dit que le capital de la société à responsabilité limitée et en toute liberté fixé par les associés en phase de rédaction du statut le capital social est divisé en partenaires sociaux à valeur nominale égale. Les statuts sociaux définissent la division des partenaires sociaux.

Certificat Négatif :

Apres avoir choisi le secteur et la forme légal pour la société, il est nécessaire de trouver un nom et la première chose à faire est d’obtenir le certificat négatif, soit la garantie qu’il n’existe pas une société avec le même nom. La garantie est obtenue dans un centre régional pour l’investissement, lié avec l’Office Marocain de la Propriété Industrielle et Commerciale.

Le Statut

En ce qui concerne le statut, il est recommandé d’élargir le plus possible l’objet social de votre investissement.

QUELLE VALEUR AJOUTÉE PEUT APPORTER IBS International Business Strategy en Maroc?

Nous sommes capable de te donner tous les Informations sur le Pays Maroc et les services spécialisés suivant :

• Recherche de marché
• Opportunité d’entreprise
• Recherche de Clients et/ou Fournisseurs
• Conseil en affaires
• Informations Juridiques
• Conseils douanières
• Procédures bureaucratiques
• Organisation et stratégie d’entreprise
• Création et gestion d’entreprise
• Conseil comptable
• Pratiques de transfert marchandises
• Services de logistiques et expéditions
• Marketing et Finance facilité en Maroc
• Business Planning
• Indication de Spécialisés de secteur
• Information Système bancaire et financier

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Maroc Business Strategies

Maroc Business Strategies Morocco Marocco mappa 2

SERVICES ET ASSISTANCE POUR LES EXPORTATIONS ET LES INVESTISSEMENTS DIRECTS À L’ÉTRANGER AU MAROC

IMPORT – EXPORT
- Exportation de biens et marchandises de l’Italie ou des pays de l’UE vers le territoire du Maroc ;
- Exportation de marchandises du Maroc vers l’Italie ou les pays de l’UE avec lesquels le Maroc a signé des accords préférentiels de libre circulation de biens et services ;

BUSINESS DEVELOPMENT
- Recherches de marché, études de faisabilité des projets d’Export ou d’IDE (Investissement Direct à l’Étranger) au Maroc ;
- Recherche de partenaires, de clients, de fournisseurs, analyse des opportunités entrepreneuriales ;
- Introduction et promotion d’une marque dans le territoire du Maroc, marketing stratégique et plans marketing ;
- Création d’un siège de représentation ou d’une salle d’exposition pour la promotion de produits ou services dans le territoire du Maroc, à l’intérieur de nos zones commerciales ou dans les espaces que nous gérons à travers des partenaires locaux ;

ASSISTANCE ET CONSULTATION DE SPÉCIALISTES
- Assistance douanière, fiscale, légale et comptable pour les activités d’Export ou d’IDE;
- Procédures bureaucratiques pour créer un siège de représentation ou faire un Investissement Direct à l’Etranger (IDE) sur le territoire du Maroc;
- Activités de plan d’affaires;
- Vérification d’avis de marché, appels d’offres et assistance pour la présentation d’un projet et obtention d’un financement;
- Évaluation des allègements d’état ou des fonds à travers des accords de voisinage avec l’UE, contributions à fonds perdu ; assistance pour la finance facilitée au Maroc;
- Recherche de spécialistes de secteur;
- Assistance, par une banque locale au Maroc, dans les opérations bancaires et financières quand il est importante d’avoir un appui;
- Recherche de bailleurs de fonds privés;

ORGANISATION D’ENTREPRISE
- Stratégie d’entreprise ;
- Direction commerciale externalisé sur le territoire du Maroc ;
- Organisation du personnel, politiques du personnel, registre de paie, droit du travail ;

CHAÎNE D’APPROVISIONNEMENT
- Pratiques de transfert des marchandises, logistique, expéditions ;
- Création d’un réseau direct commercial et de distribution MBS (Maroc Business Strategies) dans le pays ;
- Assistance pour les opérateurs logistiques qui sont intéressés à créer une plateforme de répartition logistique pour la distribution des marchandises sur le territoire du Maroc.

PRODUITS DU MAROC À IMPORTER EN ITALIE OU DANS L’UE

- Algues rouges, algues vertes, concombres de mer, thons, sardines, maquereaux ;
- Articles d’artisanat (peaux, terre cuite et plus) ;
- Phosphates et dérivés ;
- Huile d’Argan BIO Biologique Certifié USDA, ECOCERT ;
- Granulé de bois ;
- Produits de l’agriculture (huile d’olive marocain, olives, tomates pour l’industrie agro-alimentaire, pignons, noix, noisettes, safran en pistils) ;

BIENS ET SERVICES À EXPORTER SUR LE TERRITOIRE DU MAROC

Le Maroc est un pays stable du point de vue financier, bancaire, économique et politique et il représente une naturelle porte d’entrée dans le continent Africain, les pays du MENA (Middle East and North Africa – Moyen-Orient et Afrique du Nord) et l’Afrique subsaharienne. Depuis plusieurs années, le Maroc enregistre une augmentation continue du PIL et du PIL par tête et la classe moyenne englobe de plus en plus les groupes qui étaient autrefois sous le seuil de pauvreté. Pour les prochains années, les prévisions de croissance du PIL sont positives et elles ne sont pas inférieures à 5% par an pendant 5 – 6 ans au moins, et par conséquent, le Maroc est considéré un territoire très intéressant par l’UE, les États Unis et les pays asiatiques.
L’Union Européenne a stipulé un accord préférentiel de libre-échange avec le Maroc, et donc les droits de douane et les barrières à l’entrée pour les pays membres de l’Union sont abattus ; des accords pareils ont été stipulés par le Maroc avec les États Unis et naturellement avec les pays africains, et par conséquent le Maroc se présente aussi comme une intéressante plateforme de répartition logistique internationale pour les États Unis et les pays asiatiques.
On a prévus des incitations et des fonds d’État pour les Entreprises qui sont intéressées au territoire du Maroc, et des ultérieurs fonds liés à des politiques européennes de voisinage et à des accords avec les Banques de développement. Nous vous signalons quelques secteurs qui offrent des plus grandes opportunités d’affaires :

HABILLEMENT ET AMEUBLEMENT

abbigliamento e arredamento in marocco

HABILLEMENT
- Vêtements griffés, marques reconnues ;
AMEUBLEMENT ET ACCESSOIRES DE DÉCORATION
– Articles de qualité (par exemple portes et fenêtres de qualité) ;
PRODUITS HAUT DE GAMME
- De la maroquinerie aux bijoux, des articles en céramique aux travaux d’artisanat ;

ARCHITECTES ASSOCIÉS

architetti italiani associati in marocco per opere costruzioni e appalti pubblici

ACTIVITÉ PROFESSIONNELLE AU MAROC
- Assistance pour la reconnaissance du Titre d’étude italien d’Architecte ou équivalents dans le territoire du Maroc ;
- Inscription au tableau national des architectes ;
- Supporte dans la phase de lancement ou assistance dans l’exercice de l’activité d’architecte au Maroc chez l’étude d’Architectes associés ;
- Recherche d’opportunités professionnelles : avis de marché, appel d’offres, opportunité dans l’industrie du bâtiment privée ;
Quand la pratique sera conclue, une grande partie des activités professionnelles pourront être exercées de l’Italie à travers notre Assistance et l’assistance des partenaires locaux.

INDUSTRIE AUTOMOBILE

ricambi auto e consumabili auto marocco

MATÉRIELS DE CONSOMMATION
- Consommables et rechanges de voiture ;

CENTRE D’APPEL

call center in marocco inbound o outbound

SERVICES DE CENTRE D’APPEL
- Centre d’appel externalisé pour les Entreprises italiennes, gérant soit les appels entrants soit celles sortants, avec du personnel qualifié et formé, ayant une excellente aptitude à la conversation et à la négociation téléphonique et une très bonne maîtrise de la langue italienne ;

CONSTRUCTION ET ÉNERGIE

construction ed energia in marocco

CONSTRUCTIONS, INDUSTRIE DU BÂTIMENT PRIVÉE ET APPEL D’OFFRES, SECTEUR IMMOBILIER
- Constructions, projet et réalisation d’œuvres de bâtiment dans le domaine civil et d’œuvres publiques dans le domaine d’appel d’offres internationales. Au Maroc, à présent, ils existent partout des chantiers ouverts, une consistante activité de bâtiment soit dans le domaine de l’industrie du bâtiment privée afin d’éliminer graduellement les zones de pauvreté, soit dans la sphère publique, avec l’objectif du gouvernement de renouveler le pays et moderniser les rapports internationales pour favoriser le commerce extérieur et le rôle stratégique du Maroc dans le développement du continent africain.
Lors d’un investissement immobilier nous vous indiquons des opportunités intéressantes pour les investisseurs privés dans les zones d’Agadir, Essaouira, Fès, Marrakech, Tanger.
ÉNERGIE
- Énergies renouvelables et économie d’énergie : panneaux photovoltaïques, accumulateurs et installations photovoltaïques, panneaux solaires, installations éoliens, installations à biomasse. Le Maroc s’est fixé un objectif ambitieux qui consiste en porter la production d’énergie verte, c’est-à-dire celle produite par des sources renouvelables, à 42% d’ici 2020. À présent, le pays emploie surtout charbon et pétrole et il est fortement lié à l’importation, il importe plus de 90% de ses besoins énergétiques, et par conséquent, même grâce à la vive sensibilité des plus grandes autorités et des charges politiques, le Maroc vise à renverser complètement l’organisation énergétique, avec une augmentation de la capacité productive, dans le domaine des énergies renouvelables, de plus de 4000 MWh.
GAZ À USAGE DOMESTIQUE
- Gaz à usage domestique ; le Maroc montre des fortes difficultés liées à la distribution de gaz à usage domestique et la plupart des consommateurs utilise des bouteilles de gaz soit pour l’usage privé soit pour la restauration ou l’hospitalité.

ALIMENTS ET BOISSONS

food and beverage da esportare in marocco

EAUX MINÉRALES
- Eaux de bonne qualité avec peu de nitrates et un résidu fixe bas ;
- Vins de bonne qualité pour une Restauration haut de gamme, produits en Italie, Espagne, Amérique du sud ;
PRODUITS ALIMENTAIRES
- Produits non périssables, conserves ;
- Viande ayant certification Halal (qui affirme que la nourriture a été préparée de façon acceptable pour le rite islamique) ;
COMPLÉMENTS ALIMENTAIRES
- Compléments alimentaires de différentes typologies ;

FORMATION

corsi

FORMATION CONTINUE
- Formation pour les cadres d’entreprise (domaines des ressources humaines, logistique et contrôle de gestion) ;
FORMATION ET CERTIFICATION HACCP (Hazard Analysis and Critical Control Points – Analyse des risques et maîtrise des points critiques)
- Dans les cadres de la restauration et de l’hospitalité haut de gamme : formation et, en suite, Audit à travers l’Organisme de Certification Italien, afin d’éliminer les non-conformités et les risques pour les consommateurs ou les visiteurs de contracter des virus ou des bactéries par la voie de méthodologies ou de procédures de manipulation des aliments et des boissons qui ne sont pas conforme aux règles HACCP et à la réglementation italienne UNI 10854 ;

SECTEUR DE L’HYDRAULIQUE

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ROBINETTERIE
- Robinetterie et accessoires de qualité ;

HÔPITAUX ET CLINIQUES PRIVÉES

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Dans le cadre des hôpitaux, étant donné la transformation du système sanitaire de 100% public à un système avec accès aux capitaux privés et la gestion correspondante des unités sanitaires, ils sont particulièrement remarquables les consommables d’hôpital, les équipements médicaux et l’appareillage médicale et d’analyse, les articles même de haute technologie. On vous offre quelques exemples :
CONSOMMABLES D’HÔPITAL
- Cytologie et outils de préparation : kits pour la microbiologie, poussières, réactifs, colorants, kits pour l’histopathologie ;
- Outils à usage unique et gants : cassettes de biopsie et d’inclusion, Lab Markers, petites éponges pour la biopsie, gants à usage unique ;
- Réactifs et produits pour l’histologie ;
- Spéculum vaginaux et nasales ;
- Manchette à pression à usage unique en latex ;
- Produits pour le pansement et les sutures ;
- Lamelles de verre pour la microscopie ;
- Aiguilles et porte-aiguilles ;
- Produits pour la désinfection et stérilisation ;
HABILLEMENT ET PROTECTIONS
- Sacs
- Chaussures à utiliser dans la salle d’opération et chaussures pour le personnel médical et paramédical ;
- Tuniques et pantalons médicales ;
- Blouses à usage unique, blouses chirurgicales stériles et pour la salle d’opération ;
- Lunettes de protection et visières de protection ;
ÉQUIPEMENTS ET APPAREILLAGE
- Produits et outils de diagnostic ;
- Équipements médicaux de chirurgie générale et spécialisé ;
- Dispositifs numériques, architecture matérielle et systèmes d’information sanitaires, appareils photo, moniteurs, imprimantes ;
AMEUBLEMENT D’HOSPITAL ET SANITAIRE
- Ameublement sanitaire en acier inox, accessoires pour les salles d’opération, tables d’opérations et chariots médicaux porte-outils ;

PRODUCTIONS DE TÉLÉVISION EN HD

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PRODUCTIONS DE TÉLÉVISION, MESSAGES PUBLICITAIRES, FORMATION
- Services de formation avec un personnel hautement qualifié dans le secteur de la production audio-vidéo pour des chaînes de télévision ;
- Cours pour opérateurs audio-vidéo, ingénieurs du son, monteurs, électriciens de scène ;
- Production de messages publicitaires, salle de régie mobile ;
Grâce à une entreprise italienne agissant dans le secteur audio-vidéo ;

SÉCURITÉ

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PROTECTION ET CONTRÔLE DU TERRITOIRE
- Grâce à des technologies avancées fournies par une société italienne agissant dans le secteur militaire et dans la technologie embarquée avec des plateformes ‘clé en main’ pour le secteur des télécommunications et militaire ;
SÉCURITÉ DES PERSONNES ET DES BIENS PHYSIQUES
- Services d’anti-piraterie navale par un personnel hautement formé qui a occupés des importantes charges de coordination militaire dans les territoires hostiles ;
- Protection des chantiers dans les zones chaudes ou sujettes à des émeutes populaires ou protection dans le cas de chantiers, fabriqués ou structures productives dans les territoires où elles sont en cours des guerres civiles ;
- Escorte armée pour les entrepreneurs, les dirigeants d’entreprise, les personnages politiques, les personnalités de marque ;

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MAROC BUSINESS STRATEGIES

E-mail ibs(a)doingbusinessibs.it
LIEN Fiche du Pays MAROC
LIEN Projet de microcrédit et le développement humain au Maroc– (INDH)
LIEN Tourisme et micro crédit au Maroc

MAROC ET AFRIQUE DU NORD: LE NOUVEL OBJECTIF POUR LES ENTREPRISES MULTINATIONALES?

MOROCCO AND NORTH AFRICA NUOVI OBIETTIVI PER LE MULTINAZIONALI

MAROC ET AFRIQUE DU NORD: LE NOUVEL OBJECTIF POUR LES ENTREPRISES MULTINATIONALES?

Auteur: Diego Caballero Vélez
21/12/2014
d.caballerovelez(a)gmail.com

Le Printemps Arabe de 2010, qui a commencé place Tahir au Caire et s’est répandu dans tout le monde arabe, a eu un impacte culturel, social et économique pour les pays du Moyen Orient et de l’Afrique du nord. Avec le Printemps Arabe les spéculations sur la situation économique des pays de l’Afrique du nord augmente car, à cause des protestations sociales et des changements radicaux au seins du gouvernement, le panorama économique a changé . Cela a augmenté la peur des investissements dans ces régions pour les entreprises multinationales. Mais est-ce que les pays de l’Afrique du nord sont toujours aussi peu sécuritaires pour les exportations?

Premièrement, il faut faire une distinction parmis les pays arabe de cette région, vu leur diversité. Alors que l’Algérie et la Lybie possèdent une économie monosectorial, à savoir, basée sur l’exportation des hydrocarbures, le Maroc, l’Egypte et la Tunisie à l’inverse basent leur économie sur des secteurs divers comme l’exportation manifacturière, les produits agricoles, les investissements étrangers, le tourisme, ect.
En Lybie et en Algérie, on recontre un excédent économique, à l’inverse des autres pays où il y a des déficits importants, vu l’irrégularité des secteurs d’investissement.

En Egypte, les Frères Musulmans sont réticents à exporter la dette à l’étranger et à se confronter avec des organisations financières étrangères. Ils choisissent donc des mesures alternatives comme par exemple l’augmentation des taxes et la nationalisation des terres octroyées à des entreprises privée. Ils optent donc pour una politique populiste à cause de l’instabilité du pays et ils l’appliquent à la politique économique, en augmentant ainsi l’incertitude des exportations des multinationales.
La Tunisie, elle, a travaillé pour faciliter les investissements internationaux : et a mis en place des négociations avec la Banque Mondiale pour faciliter le commerce avec le pays.
Pour finir, le Maroc est le pays le plus fiable d’un point de vu commercial, en considérant que il a développé son commerce et consolidé son économie, parallèlement au développement de politiques économiques importantes.

En ce qui concerne les investissements étrangers, le grand bénéficiaire est justement le Maroc. Les investissements étrangers ont augmenté de manière significative dans les pays du Maghreb grâce à l’augmentation de la stabilité sociale, la libéralisation économique et la vente d’entreprises publiques à des societés étrangères. Le Maroc a aussi établi des accords de libre-échange avec des tiers, comme l’UE, la Turquie et les zones arabes (où un libre-échange est possible).

Les secteurs dans lesquels les multinationales investissent le plus sont les télécomunications, l’industrie, les assurances, les matières premières et le secteur pétrolier et chimique. Il se présente toutefois de nombreux obstacles : l’accès au pays, les coûts de financements et aussi l’importance des garanties necéssaires pour obtenir un prêt (226%). En conséquence, de nombreuses entreprises ont du mal à considérer ces pays pour de possibles investissements.

Pour conclure, malgré que les investissements dans ces pays soient risqués, on voit quand même un regain d’intérêt des invertisseurs dans les régions d’Afrique du nord, après la baisse de 2011 provoqués par les désordres socials. Le meilleur investissement, à mon avis, aurait été possible grâce à la connaissance des situations internes de ces pays, pour pouvoir en saisir les opportunités naissantes.

SOURCES
- www.Africainfomarket.com Situación de la Inversion Directa en Marruecos, 2007 July
- ESCRIBANO, G. La Reconfiguración de las Políticas Económicas en el Norte de África, Real Instituto Elcano http://www.realinstitutoelcano.org/wps/portal/rielcano/contenido?WCM_GLOBAL_CONTEXT=/elcano/elcano_es/zonas_es/mediterraneo+y+mundo+arabe/ari48-2012

FICHE SUR LA TUNISIE

FICHE SUR LA TUNISIE

Tunisia Scheda Paese

INFORMATIONS GÉNERALES

- Nom Officiel: Tunisie;
- Superficie: 163.610 km2;
- Population: 10.480.934 millions d’habitants, force de travail: 17,7% ;
- PIB: 45.407 millions $
- PIB par habitant: 4.213 $
- Croissance du PIB espérée: plus de 3,3% ;
- Capitale: Tunis, 2 millions d’habitants environ;
- Autres villes: Hammamet, Sousse et Tabarka sont d’importantes villes touristiques au bord de la mer, Sfax (deuxième ville et centre économique), Qayrawan (Kairouan), la ville sainte, Tozeur, Gabès, Bizerte, dernière ville avant le désert, Douz (aussi appelée “la Porte du Sahara”);
- Gouvernement: République présidentielle;
- Religions: Musulmane, minorités catholiques et juives;
- Langues: Arabe, français (parlé par près de 63% de la population);
- Monnaie: Dinar tunisien.

CADRE POLITIQUE

CHANGEMENTS ET POINTS POSITIFS

- Changements politiques et Révolution pour le maintien des conditions de stabilité;
- Réformes économiques et politiques;
- Ouverture économique qui favorise les investisseurs étrangers;
- Position stratégique considérable grâce à sa situation géographique, porte d’entrée pour l’Afrique et “zéro conflits avec les pays voisins”;
- Actions pour intensifier et diversifier les relations externes;

CRITIQUES ET POINTS NÉGATIFS

- Démocratie toujours “en progrès”;
- Faible risque d’attentats.

CADRE MACROÉCONOMIQUE et PERSPECTIVES

CRITERES GÉNÉRAUX

La Tunisie a connu par le passé une économie dynamique, ce qui a permis le développement d’importantes structures productives et actives notamment dans le secteur tertiaire. Les secteurs du commerce et du tourisme sont actuellement les fers de lance d’une économie fragile.
L’agriculture et la transformation des produits agricoles, l’artisanat, l’extraction et l’exploitation des minéraux (pétrole, plomb, argent, zinc et mercure) sont d’ autres secteurs importants pour l’économie tunisienne.

Autres critères importants à signaler:

- Signature du traité de libre-échange avec l’Union Européenne paraphé en 1995.
- 6% d’inflation environ;
- Le rapport entre le volume de commerce à l’étranger et le PIB (Produit Intérieur Brut) est équivalent à 49,5% environ; la Tunisie est tout de même bien intégrée dans le système de commerce international.

Il faut tout de même signaler que l’économie tunisienne dépend fortement de ses échanges avec d’autres pays. D’après le rapport mondial sur la compétitivité du forum de Davos, le pays est très bien classé en matière de compétitivité (sur 133 pays développés / émergents, la Tunisie est 40° en ce qui concerne la compétitivité globale et 35° en termes de qualité des infrastructures); tandis que le rapport Index of Economic Freedom, place la Tunisie en 95° position sur 179 pays à l’échelle mondiale et en 12° position parmi les 17 pays du Moyen Orient et de l’Afrique du Nord, avec un indice de liberté économique “moins libre”.

De plus, en devenant membre du G.A.T.T, la Tunisie a entrepris la libéralisation du commerce étranger en 1990. Les échanges commerciaux internationaux sont jusqu’à présent régis par la loi 94-41 en date du 07/03/1994.

La TUNISIE est d’ailleurs signataire de nombreux accords commerciaux bilatéraux et multilatéraux qui contribuent fortement au renforcement de sa position et de son adhésion dans le cadre international et régional, en particulier:

• Accord bilatéral qui institue une zone de libre-échange avec la Turquie;
• Accord de libre-échange d’Agadir signé et souscrit entre la Jordanie, l’Egypte, le Maroc et la TUNISIE en 2014;
• Accords bilatéraux avec la Lybie et l’Iraq et accords parafés avec les pays du Golfe qui instituent une zone de libre-échange.
La TUNISIE est également membre CIRDI et a adhéré en 2012 à la Déclaration de l’OCDE et les Décisions sur l’investissement international et les entreprises multinationales.

POINTS FORTS

- Stabilité, pays attractif d’un point de vue économique;
- Développement des réformes structurelles;
- Indicateurs économiques fondamentaux solides;
- Situation géographique stratégique;
- Accès à de nombreux marchés et diversification grâce à différents accords bilatéraux avec de nombreux États africains;
- Marché interne en croissance et population jeune;
- Secteur touristique toujours en expansion.

POINTS FAIBLES

- Démocratie récente;
- Dépendance accentuée par les flux de capitaux étrangers et par la confiance des investisseurs étrangers;
- Dépend de l’approvisionnement énergétique étranger;
- Déficit de la balance courante;
- Corruption.

SECTEURS EN EXPANSION

- Habillement / Textile;
- Sidérurgie;
- Automobile;
- Bancaire;
- Gros oeuvre;
- Transports aériens et maritimes;
- Environnement et Écologie;
- Ressources et Énergies renouvelables;
- Formation du Personnel;
- Tourisme;
- Artisanat;
- Agriculture.

COSTRUCTIONS ET IMMOBILIER

Le secteur du bâtiment et les constructions représentent l’un des moteurs fondamental de l’économie tunisienne. Il existe près de 20.000 entreprises appartenant à ce domaine, ce qui représente un chiffre d’affaires de 3.000 millions d’ € / an environ.

Ce montant représente près de 10 % du volume monétaire circulant dans le pays et contribue à environ 7% du PIB. C’est pourquoi le secteur du bâtiment est situé en quatrième position dans les secteurs importants de l’économie nationale tunisienne (juste derrière le secteur du textile/habillement, agroalimentaire et agricole). Cependant, le ciment reste le produit le plus exporté.

SECTEUR FINANCIER

Depuis 1995, suite à la signature de l’Accord d’Association avec l’UE (en vigueur depuis 1998), l’ouverture de l’économie au commerce étranger a progressivement augmenté afin de préparer le pays à son entrée définitive dans la zone de libre-échange avec l’Union Européenne qui a été achevée début 2008 concernant les produits industriels.

La Tunisie a entrepris une série de réformes structurelles importantes dans le but d’améliorer la compétitivité de son économie, de récompenser les initiatives privées, d’accorder plus de confiance au commerce et enfin de moderniser son système financier et bancaire.

La coopération italienne permet de soutenir depuis quelques années déjà l’équilibre de la balance de paiement; un programme de crédit de 95 millions € est actif depuis 2012 jusqu’à son épuisement.

Malgré les faibles progrès obtenus en matière de réformes pour le redressement des banques de développement ainsi que pour la promulgation de lois contre le blanchiment d’argent, le système financier tunisien ne correspond pas encore complétement aux attentes des investisseurs en ce qui concerne l’absence de concurrence et d’innovation.

De plus, la Banque Centrale de Tunisie s’est montré flexible sur le plan du cadre des règlements, ce qui permet aux entreprises de crédit de bénéficier d’une plus grande élasticité en termes de classification des prêts à risques, en injectant constamment des liquidités dans le système financier.

Cette politique a par conséquent généré un rapport de dépendance de refinancement de la Banque Centrale pour de nombreux instituts bancaires. Les crédits considérés « à risque » représentaient officiellement près de 13% du portefeuille de prêts des établissements de crédit.

Avec plus d’une vingtaine d’organismes de crédit qui présentent des activités totales équivalentes à 100% du PIB pour une population inférieure à 11 millions d’habitants, le système bancaire semble donc très fragmenté.

En Tunisie, l’État contrôle près de 40% du secteur, avec des effets nuisibles sur la productivité, l’efficacité en général et l’adoption de processus et de structures novatrices.

L’augmentation du déficit constitue un facteur à risque pour l’économie tunisienne. Elle est non seulement due à l’augmentation des intérêts de la dette publique qui ne cesse de croitre, mais également aux politiques de “pacification” des Gouvernements provisoires qui font favorisé la hausse du salaire minimum, la création de nombreux postes de travail dans le secteur public, les coûts pour les indemnisations après la crise et le maintien du prix des produits de première nécessité.

Le dinar tunisien a été dévalué de 12% en 2013. Cette baisse de valeur de la monnaie tunisienne est due notamment aux déséquilibres entre l’offre (affaiblie à cause de la crise des plus grandes compagnies exportatrices) et la demande de liquidités en devises étrangères (accrue par l’augmentation des importations).

À court et moyen termes, les variables cruciales pour le développement de l’économie tunisienne restent le rétablissement de la stabilité sociale et politique ainsi que des conditions de sécurité adéquates. La voie de sortie de la fragilité persistante des marchés étrangers par les exportations tunisiennes et la relance de la conjoncture devront obligatoirement être fondées sur les principales composantes de la demande interne, en d’autres termes la consommation des ménages et les investissements.

La consommation subit une influence négative, en plus des perspectives de salaires incertaines, s’ajoute la disponibilité inférieure de crédit du système bancaire.
L’État est engagé dans l’adoption d’interventions nécessaires pour renforcer le système bancaire. Les principaux aspects critiques concernent la faible qualité des actifs et les niveaux limités de capitalisation, notamment l’adaptation des banques publiques.

La stratégie de consolider les banques publiques prévoit de créer un Asset Management Company (AMC) qui a pour but d’englober les prêts non productifs du secteur. L’AMC sera opérationnelle pour une période de neuf ans mais nous ignorons si elle s’occupera de l’ensemble des NPL ou uniquement des prêts non productifs inhérents au secteur du tourisme.

ÉNERGÉTIQUE

Après une série d’accords bilatéraux dont celui passé avec l’Union Européenne, la Tunisie peut être considérée comme une excellente base d’accès pour toute l’Afrique du Nord; le Centre Méditerranéen des Énergies Renouvelables (MEDREC) IMET basé à Tunis, peut également être considéré comme une excellente base pour les contacts et les informations concernant le secteur des énergies renouvelables dans le Maghreb tout entier.

Le Maghreb possède en effet un fort potentiel pour le développement des énergies renouvelables, notamment pour le solaire et le vent. Nous attendons une forte augmentation de leur utilisation au cours des années à venir.

Dans le cadre d’accord bilatéraux entre l’entreprise IMET et la Tunisie, les projets inhérents aux énergies renouvelables font actuellement partie du MEDREP. À l’avenir, les projets auront pour but de distribuer de l’électricité aux populations rurales encore isolées, à travers un réseau électrique à échelle réduite. La finalité est de poursuivre une intégration, importante et accélérée, des sources d’énergies renouvelables sur le réseau électrique national en se fixant l’objectif d’atteindre un équilibre entre l’offre et la demande sur le réseau.

L’idée principale est de diriger l’approche globale de l’introduction des énergies renouvelables (les énergies solaire et géothermique en particulier) dans le secteur du bâtiment tout en respectant des normes en vigueur en matière de rendement énergétique; les résultats du MEDA programme concernant la diffusion des technologies solaires thermiques dans le secteur du bâtiment seront intégrées.

De plus, il faudrait se centrer sur le dessalement de l’eau, dans le but d’augmenter les réserves d’eau potable et la disponibilité des ressources en eau destinées à l’irrigation. Augmenter l’usage de pompes alimentées par l’énergie solaire, éolienne et biomasse dans l’agriculture.

Enfin, la diffusion des systèmes de réfrigération pour conserver les aliments, systèmes alimentés par des énergies renouvelables et prédisposés en produits de ferme et poissonnerie; il s’agit de favoriser, sur le réseau urbain, l’utilisation de systèmes solaires pour les particuliers, l’installation de petites turbines éoliennes, ou de technologies énergétiques alimentées par le biogaz et la biomasse;

SECTEUR SANITAIRE ET INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE

L’amélioration progressive des conditions économiques et sociales, même si elle s’effectue à un rythme en dents de scie avec certaines limites concernant l’accès aux services de base pour toute la population, ainsi qu’un intérêt grandissant pour le thème de la santé, représentent certains facteurs stimulants pour le marché médical, sanitaire et pharmaceutique, au sein duquel les principales entreprises multinationales du secteur œuvrent depuis longtemps.

Le gouvernement tunisien est actuellement en train de développer les structures sanitaires et les hôpitaux, prolongeant même les horaires d’ouverture des services entre autre. La production industrielle de produits pharmaceutiques tunisiens concerne près d’une cinquantaine d’entreprises, un total de cinq mille employés environ. La production est centrée sur les produits pharmaceutiques aux propriétés thérapeutiques ou de prophylaxie, ce qui englobe 45% des produits génériques.

La production tunisienne de produits pharmaceutiques regroupe près de la moitié des besoins nationaux réels. Pour compenser la production nationale, la Tunisie doit importer des produits pharmaceutiques de France (ce qui représente 44% des importations), d’Allemagne, de Suisse et d’Italie (6% de la production totale), pour une importation de près de 550 millions de dinars tunisiens (environ 270 millions d’euro), avec un taux de croissance moyen avoisinant les 10% par an.

L’importation des 98% des produits pharmaceutiques représentent des produits à but thérapeutique. Les exportations tunisiennes, qui correspondent à près de 15 millions d’euros, sont destinées dans 60% des cas au marché nord-africain, en partie au marché européen (France, Belgique, Suisse) et un faible pourcentage destiné aux autres pays africains. Les évolutions récentes concernent le développement d’un accord de coopération entre le gouvernement tunisien et la compagnie britannique “Hygiene Worldwide” établi dans le but de distribuer au service sanitaire national du liquide bactéricide « Genie » sans alcool afin de respecter les règles du Coran.

SERVICES

Le secteur des télécommunications et de l’IT (Information Technology), appartenant au secteur des services, a été encouragé et a reçu le soutien financier des autorités du gouvernement, dans le but de faire de la Tunisie une plaque tournante capable de relier le continent africain, le Moyen-Orient et l’Europe grâce à sa position stratégique dans le bassin méditerranéen.

Le commerce représente le deuxième secteur important, derrière le tourisme qui représente un secteur fondamental pour l’avenir du pays malgré la baisse constatée après la révolution de 2011. Les processus toujours partiels de libéralisation et privatisation des secteurs bancaire et financier constituent un obstacle à l’attraction de nouveaux capitaux étrangers et à l’amélioration de l’accès au crédit des entreprises, malgré cela, quelques améliorations ont tout de même été constatées.

INDUSTRIE TEXTILE

Le textile et l’habillement constituent un secteur qui occupe près de 35% de la production tunisienne globale. Il attire des investissements dans le secteur de la manufacture équivalent à 15% de la production totale. Près de 90% des entreprises tunisienne de l’industrie textile intervient dans le secteur de l’habillement, en priorité dans la fabrication et la bonneterie.

Des milliers d’entreprises travaillent dans cette branche, parmi lesquelles deux milles entreprises emploient dix ressources humaines ou plus. La partie plus importante et significative de ces entreprises, ce qui constitue 83% environ, est totalement orientées vers l’exportation. Un volume d’entreprise équivalent à 41% de l’industrie manufacturière.

La Tunisie est un gros producteur de vêtements pour le compte de tiers, grâce à sa main d’œuvre bon marché et notamment en vertu de sa position stratégique et centrale dans le bassin méditerranéen, située à proximité d’un vaste et riche marché d’acheteurs potentiels. Pour justifier sa prédisposition à l’exportation et l’importance de l’industrie du textile pour la conjoncture socio-économique du pays, il faut savoir que les personnes employées dans des entreprises comptant plus de 10 employés sont au nombre de 200.000 environ et 178.000 employés travaillent dans des entreprises totalement dédiées à l’exportation, tandis que 17.000 personnes travaillent dans des entreprises ayant une vocation partielle à l’exportation.

Près de 2/3 des entreprises à capital étranger, représentent des entreprises qui appartiennent complétement à des personnes étrangères. Parmi ces entreprises, près de 350 bénéficient d’une participation de capital de la France, 240 de l’Italie, 82 de l’Allemagne et 120 de la Belgique.

La division et répartition des pays qui investissent dans l’industrie du textile en Tunisie reflètent en partie les relations économiques et politiques du pays. En 2010, avant la manifestation des événements liés à la “Révolution tunisienne” qui ont de plus ralenti les principaux secteurs de l’économie tunisienne, l’exportation du secteur textile vers le plus important marché tunisien, en d’autres termes l’Union Européenne, a atteint le chiffre de 2,3 milliards d’euros. Même avec sa population inférieure, la Tunisie se dispute avec le Maroc la position de 5ème fournisseur de l’Union Européenne derrière la Chine, la Turquie, l’Inde et le Bengladesh. Les principaux clients européens de la Tunisie sont la France (36%), l’Italie (32%) et l’Allemagne en troisième position (10%).

AGROALIMENTAIRE

Le secteur agroalimentaire reste un secteur clé en Tunisie. Près de 1000 entreprises tunisiennes appartiennent à ce secteur, dont 18% sont consacrées complétement à l’exportation. Esiste contrariamente all’industria tessile una significativa propensione nazionale alla produzione agricola ed alla trasformazione di prodotti e generi alimentari per il consumo interno. Il numero di addetti nelle aziende del comparto che hanno più di 10 dipendenti è di circa 70.000 unità.

Une des caractéristiques importante du secteur, c’est que plus de 11% des entreprises du secteur agricole et de la transformation des produits alimentaires possèdent une participation de capitaux étrangers et seulement 2,8% de l’ensemble des entreprises possède une participation étrangère complète. Ce qui est frappant dans ces données, c’est le fait que l’Italie à elle seule représente 40% des participations étrangères dans le secteur, elle est suivie par la France avec 35% des participations. Comme c’est également le cas pour d’autres secteurs du pays, la proximité territoriale avec l’Italie constitue non seulement un avantage mais également une limite en termes de concurrence pour les entreprises italiennes.
Les modalités qui permettent d’entrer sur le marché de l’agroalimentaire peuvent être diverses, toutefois, les deux plus importantes sont liées d’une part à l’acquisition d’entreprises locales et à la participation d’entreprises déjà actives d’autre part. Actuellement, l’état du secteur agroalimentaire ne permet pas une expansion horizontale avec l’acquisition de parts significatives du marché, mais plutôt l’insertion de domaines de spécialisation dans les entreprises, notamment dans le domaine de la transformation et la mécanisation des processus de production. Cela signifie qu’il existe de nombreux projets d’investissement dans le secteur agroalimentaire et certains d’entre eux peut rapporter jusqu’à 2 millions d’euros. Il faut cependant mettre en évidence que la proximité territoriale, les excellentes relations commerciales, politiques et culturelles entre l’Italie et la Tunisie pourraient obliger de nombreuses entreprises à contribuer à la modernisation de l’industrie tunisienne grâce à l’augmentation constante de l’introduction d’équipements haute technologie pour transformer, conserver et conditionner les produits.

La branche industrielle tunisienne compte 2 579 entreprises totalement exportatrices sur les 5 638 entreprises ayant un personnel égal ou supérieur à 10

Secteur TE* ATE* Total %

Industries agroalimentaires 199 846 1 045 18,5%
Industries matériel de construction, céramique, verre 19 433 452 8,0%
Industries mécaniques, metallurgiques 193 451 644 11,4%
Industries électriques, électroniques et électroménagers 244 128 372 6,6%
Industries chimiques 132 429 561 10,0%
Industries du textile et de l’habillement 1 501 287 1 788 31,7%
Industries du bois, liège et du meuble 24 182 206 3,7%
Industries du cuir et de la chaussure 191 68 259 4,6%
Industries diverses 76 235 311 5,5%
Totale 2 579 3 059 5 638 100%

*: TE: Aziende totalmente esportatrice,(entreprises totalement exportatrices)
ATE: Altre da totalmente esportatrici.(autres entreprises)
(Source: Agence de Promotion de l’Industrie et de l’Innovation – Décembre 2014)

TYPE DE SOCIÉTÉS

Approfondissement sur la procédure de constitution d’une société en Tunisie.

Le Code de commerce tunisien prévoit l’existence de 6 types d’entreprises différents :

- S.A – Société Anonyme;
- S.A.R.L. – Société à Responsabilité Limitée;
- S.U.A.R.L. – Société Unipersonnelle à Responsabilité Limitée;
- S.N.C – Société en Nom Collectif;
- S.C.S – Société en Commandité Simple;
- S.C.A. – Société en Commandité par Actions.

Les types de sociétés les plus répandues et communes en Tunisie sont les suivantes: la Société Anonyme (S.A.), la Société à Responsabilité Limitée (S.A.R.L.) et la Société Unipersonnelle à Responsabilité Limitée (S.U.A.R.L.); ces sociétés sont réglementée par des législations qui présentent des similitudes avec les législations en vigueur en Europe, notamment avec la structure française.

Concernant les sociétés qui autorisent une participation étrangères, le Code des Investissements tunisien incite à la création de :

- Filiales d’entreprises étrangères: pour constituer une filiale, il est nécessaire de produire et de remettre aux autorités la copie authentique des statuts de la société ou des actes constitutifs équivalents, avec l’adresse de l’entreprise ou du siège social en annexe;

- Partenariats: il n’y a pas de limite concernant le nombre de partenaires; chaque partenaire doit cependant répondre et est responsable des dettes générées par l’entreprise. La loi ne prévoit pas la révision des comptes et n’impose pas non plus la publication des bilans;

- Coentreprises: cette forme de présence est soutenue par les agences gouvernementales, les coentreprises peuvent aussi bien être constituées en tant que partenariat contractuel qu’en tant que société de capital. La loi tunisienne régit la plupart des activités commerciales, et les coentreprises peuvent être constituées après avoir présenté une demande prévue à cet effet, et après avoir obtenu l’attestation de dépôt de déclaration, délivrée par les Autorités suivantes:

- A.P.I.I. – Agence de Promotion de l’Industrie et de l’Innovation, pour l’ensemble des activités industrielles et pour les services inhérents à l’industrie;
- CEPEX – Centre de Promotion des Exportations, pour les projets inhérents au Commerce International;
- A.P.I.A. – Agence de Promotion des Investissements Agricoles, pour les projets du secteur agricole, agroalimentaire et de la pêche;
- O.N.T.T. – Office Nationale du Tourisme Tunisien, pour les projets du domaine touristique et para-touristique;
- O.N.A.T. – Office Nationale de l’Artisanat Tunisien, pour les activités artisanales.

PRIMES ET FACILITÉS

La loi tunisienne numéro 93-120 établit les régimes de primes relatifs aux investissements des entrepreneurs en Tunisie, qu’ils soient tunisiens ou étrangers, résidents ou non, également en cas de coentreprise. Les coentreprises sont encouragées par les agences gouvernementales et peuvent être aussi bien constituée sous forme de partenariat contractuel que de société de capital.

Il faut de plus rappeler que le système fiscal tunisien a fait l’objet d’une réforme significative et que la Convention pour éviter les doubles impositions fiscales en termes d’impôts sur le revenu dans le but de prévenir les évasions fiscales a été signée et souscrite, par le bais d’un protocole additionnel, entre la République italienne et la République tunisienne à Tunis le 16 mai 1979. Le protocole additionnel est entré en vigueur le 17 septembre 1981.

La convention sur la Double Imposition Fiscale s’applique aux personnes résidant dans l’un ou les états contractants (l’Italie et la Tunisie) et s’applique également aux impôts sur le revenu, que l’on estime prélevés pour le compte de chacun des États contractant, à travers ses divisions politiques ou administratives et par le biais de ses collectivités locales, quel que soit le système de prélèvement appliqué.

Sont également considérés comme impôts sur le revenu les impôts appliqués sur le revenu total ou sur les éléments de ce dernier, y compris les impôts découlant de revenus provenant de la cession de biens meubles et immeubles, les impôts sur le montant total des salaires payés aux entreprises, même s’il s’agit d’impôts prélevés sur les plus-values. Il est intéressant de mettre en évidence les primes pour les sociétés totalement exportatrices.

Les sociétés totalement exportatrices sont celles qui:

- exportent la totalité de leur production;
- réalisent des prestations de services à l’étranger ou en Tunisie avec l’intention de les utiliser à l’étranger;
- travaillent exclusivement avec les entreprises, les zones franches ou les instituts financier non-résidents;

Les entreprises classées totalement exportatrice bénéficient d’un régime équivalent à celui dont bénéficient les zones franches, sauf en cas de limites de décrets à suivre en 2015.

Sur le fond, les primes maximums consistent à l’exonération totale des impôts sur le revenu et des bénéfices générés au cours des dix premières années d’activité de l’entreprise ainsi qu’une réduction d’au moins 50% pour les années qui suivent sous réserve du minimum d’impôt.
Prolongation de la période de validité de la déduction totale des revenus et bénéfices découlant des exportations.
Allègements fiscaux sur les revenus et sur les bénéfices réalisés sur le capital de départ ou pour son augmentation sous réserve du minimum d’impôt.

Allègements fiscaux sur les bénéfices réinvestis dans la société sous réserve du minimum d’impôt.

Possibilité et liberté d’importer les biens nécessaires à la production de l’entreprise en franchise totale de droits et taxes.

Exonération totale des droits d’immatriculation et de la TVA sur les activités de l’entreprise.

Possibilité de réaliser jusqu’à 30% du chiffre d’affaire sur le marché local.

Possibilité d’engager jusqu’à quatre employés ou des ouvriers tunisiens.

ACCORDS COMMERCIAUX

- Conventions bilatérales et accords commerciaux en vigueur conclus avec 41 pays;
- Accords pour les zones de libre-échange conclus avec 11 pays;
- Conventions multilatérales conclues avec 50 pays.

PAYS BÉNÉFICIANT DES ACCORDS DE LIBRE-ÉCHANGE

- Accord bilatéral qui instaure la zone de libre-échange avec la Turquie;
- Convention de libre-échange d’Agadir entre la Jordanie, l’Égypte, le Maroc et la TUNISIE signé en 2004;
- Accords bilatéraux signés avec la Lybie et l’Iraq ainsi que d’autres accords paraphés avec les pays du Golfe qui instaurent une zone de libre-échange;
- Convention Multilatérale de la Ligue Arabe;
- Accord arabo-méditerranéen de libre-échange;
- Accord de libre-échange entre la Tunisie et l’UE.

DÉFENSE ET JUSTICE

En Tunisie, le système judiciaire est basé sur le droit français.
La Constitution de 2014, particulièrement avancée est confrontée aux normes de la région, elle est le fruit de la médiation entre les exigences du constitutionalisme démocratique et les instances des partis d’inspiration islamique au sein de l’Assemblée constituante.
Les structures judiciaires présentes en Tunisie sont les suivantes:
- 1 Cour de Cassation;
- 10 Cours d’Appel;
- 23 Tribunaux de première instance;
- 83 Tribunaux Cantonaux.

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La Tunisie et le printemps arabe

Tunisia Arab spring

La Tunisie et le printemps arabe

Auteur: Pierre Varasi
Janvier 2015
Traduction par Dott.sa Maria Luisa Spagnol

Après l’indépendance, le 23 novembre 2014 pour la première fois, dès sa naissance qui remonte aux années ’50, la Tunisie a affronté des élections démocratiques. Depuis ce moment là le parti NEO DESTOUR , un des plus répressifs et autoritaires du monde arabe, a guidé le Pays. Les protestations qui à partir de la fin de 2010 ont parsemé toutes les villes tunisiennes , en donnant vie à ce qu’on appelle la révolution du jasmin, ont inspiré le printemps arabe, acclamé comme mouvement révolutionnaire et porteur de démocratie dans tous les Pays impliqués (du Maroc au Yémen).

Pourtant, dans la plupart de ces Pays , ce que le printemps arabe a laissé n’a rien à voir avec la démocratie : l’instabilité est présente presque partout, une guerre civile en Syrie, des militaires au pouvoir en Egypte, des groupes de terrorisme qui menacent la paix. Dans ce panorama la Tunisie, peut être , est la seule exception, on dirait apparemment le final positif de luttes intestines.

Les élections, suivies d’un ballottage le 22 décembre, ont marqué la victoire de Béji Caïd Essebsi, représentant du parti modéré NIDAA TOUNES, qui se définit lui-même laïque, social démocrate, liberaliste et innovateur. La victoire de 55,68 %ouvre un nouvel chapitre de l’histoire de la Tunisie et devrait emmener le Pays vers la stabilisation. Maintenant on attend la formation du gouvernement , prévue pour ce mois, et , à partir de ce moment là, on espère que le chemin sera complètement en pente. Toutefois , comme il arrive toujours dans le monde globalisé d’aujourd’hui, l’occupation intérieure , pour autant qu’elle soit nécessaire, ne sera pas suffisante.

Avant les protestations qui ont débuté en 2010, le tourisme représentait 7 % du PIB et il sera très compliqué d’atteindre les mêmes valeurs après ces quatre années difficiles. Economie et démocratie sont toujours allées d’un même pas, ou presque et, bien que que le lien de corrélation ne soit pas évident, il est important de comprendre que dans les prochains mois, une économie en marche sera un des facteurs parmi les plus importants pour décréter l’efficacité ou moins du nouvel gouvernement , sa durée et sa réussite.

Alors que dans un pays stable, des problèmes économiques peuvent déterminer , dans le pire des cas, des nouvelles élections , dans un pays démocratiquement fragile et nouveau, entouré par des pays instables , on ne peut pas être sûr que les tentatives pour essayer de faire marcher les choses soient illimités. Les politiciens et la population aussi ne doivent pas sous-évaluer le risque d’une rechute autoritaire.

En définitive la croissance économique est plus importante qu’ailleurs. L’institution du Microcrédit, née en Bangladesh pendant les années 70, est en train de jouer un rôle décisif comme d’autre part dans tout le reste du tiers monde ; cependant la croissance doit arriver du gouvernement même et des organismes nationaux et supranationaux pour en assurer la durée.

Les réformes sont déjà commencées, par exemples dès le mois de janvier 2015, c’est-à-dire dès quand la nouvelle lois de finances est entrée en vigueur . Signée par le ministre des finances Hakim Ben Hammouda, elle prévoit , parmi les différentes mesures, que les entreprises offshore en Tunisie puissent destiner 50 % de leur production à la vente dans les marchés locaux, limite autrefois fixé à 30 %.

En outre on soutient les investissements en réduisant les impôts pour les nouvelles industries et limitant le TVA à 6 % pour les appareils importés. L’investissement des étrangers est celui qui sauvera la Tunisie et le gouvernement en est conscient, comme on le déduit des mesures des finances.

Au secours de la Tunisie continuent à arriver les aides de la UE , qui au cours de 2014 a globalement investit 201 millions de euros dans son territoire t son économie. On vient encore de donner 10 millions sous forme de subventions à faveur de jeunes entrepreneurs agricoles qui en recevront 5, dont 2 pour la gestion d’un programme de développement de l’agriculture et les 3 restant pour le soutient d’un projet dans le gouvernorat de Médenine, toujours dans le domaine de l’agriculture et de l’environnement …

En 2015 le FMI prévoit une croissance de 3%, une baisse de l’inflation , surtout grâce aux récentes réformes fiscales que le gouvernement met en acte et une diminution du déficit de 7.9 à 6.6 du PIB.
Les prévisions donc sont positives et cela n’aura pas seulement des conséquences directes sur l’économie du pays , qui en définitive est entrain de croître, mais aussi elle devrait permettre une stabilisation politique et sociale.

La stabilisation et la croissance du Pays sont pourtant menacés par les tensions dans les régions du Maghreb et du Moyen Orient et surtout par ce qui se passera dans la proche Lybie. Seulement la prise en charge de part du gouvernement des problèmes sociaux tels que le chômage des jeunes et la différence de genre présente dans le Pays permettra à la Tunisie de devenir le premier véritable succès du printemps arabe.

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La révolution Tunisienne

LA RÉVOLUTION TUNISIENNE

Tunisia Rivoluzione Gelsomini

Écrit par Elisa Mariani
Traduit par Lorenzo Giusepponi
Août 2016

CINQ ANS APRÈS LA RÉVOLUTION DU JASMIN

Cinq ans après la révolution du jasmin, plusieurs défis attendent encore la Tunisie présidée par Béji Caïd Essebsi. Le pays est souvent citée comme un exemple de succès et force motrice du Printemps arabe, grâce aux considérables changements apportés par le nouveau gouvernement social-démocrate.

Après la destitution de l’absolutiste Zine el-Abidine Ben Ali, fortement soutenue par la population et surtout parmi les jeunes, en signe de protestation contre plusieurs facteurs (pauvreté, disparités régionales, chômage et système dictatorial), on a rédigé une nouvelle constitution progressiste fondée sur les principaux droits de l’homme, tels que la liberté de culte, d’expression, de conscience, de grève et l’égalité entre homme et femme en matière d’attribution des charges institutionnelles et héritage.

Toutefois, ce progrès social et politique n’a pas été suivi par un réel développement économique, tel que celui promis par l’actuel gouvernement. Cela a poussé le peuple tunisien à protester, de la même façon qu’il y a cinq ans, pour demander des nouvelles réformes économiques.

Les données les plus inquiétantes concernent le taux de chômage qui, en avril 2016, état de 15,4% contre 13% enregistré entre octobre 2010 et janvier 2011, il s’agit donc d’une augmentation de 2,4% par rapport à la période pendant laquelle on a eu les premiers signes de la révolution. Tels chiffres sont encore plus alarmants étant donné que 55% de la population a moins de 25 ans. Cependant, la banque centrale tunisienne, pour solidarité, au début de 2016, a accueilli plusieurs demandes de prêts et projets qui permettrons de créer 14.720 emplois.

En outre, selon les récentes estimations, le PIB est actuellement de 44,6 milliards de dollars, contre 47,3 en 2014 et 45,2 en 2015. Cela démontre une forte baisse. Un autre chiffre significatif est l’augmentation de la dette publique de 24,6 milliards de dollars en 2012 à 28,4 milliards en 2016. L’indice de compétitivité des entreprises s’établit à 3,93% en 2016 contre 4,49% de 2010.

L’indice qui mesure la facilité de faire affaire s’est amélioré, même si modestement, entre 2015 (74) et 2014 (75), en restant, toutefois, loin du chiffre minimum enregistré dans le pays, c’est-à-dire celui de 2010 (40). Aussi la consommation privée a augmenté de +3,7 en 2013 à +4,4 en 2016.

Pour faire face à la réduction des principaux indices économiques, le gouvernement tunisien s’est engagé dans la mise en place d’un plan de développement pour la période 2016-2020. Telle stratégie inclut un ensemble de réformes visant à la création d’ultérieurs emplois et à intensifier la lutte contre le pauvreté. On prévoit aussi des interventions économiques concernant les grands travaux publics, et l’encouragement du progrès industriel et de l’économie verte. Tout cela nécessite un crédit de 50 milliards d’euros possible grâce à l’exploitation des ressources locales et à la contribution des particuliers. Le but de ces interventions est une augmentation du PIB de 4%.

Les secteurs les plus lucratifs sont les services et le manufacturier qui représentent la majeure partie du PIB (respectivement 61,2% et 29% du PIB selon les estimations de 2015). Les exportations concernent surtout les produits agricoles. Le tourisme est essentiel pour l’économie de la Tunisie et il favorise aussi la création d’emploi. Pour ce qui concerne les relations commerciales avec l’étranger, l’Italie est l’un des principaux alliés de la Tunisie, avec des exportations de 3033 millions d’euros et des importations de 2300 millions d’euros en 2015.

Sources :

- www.cia.gov (Central Intelligence Agency US)
- www.infomercatiesteri.it
- www.tradingeconomics.com
- www.lookoutnews.it
- www.schedeflash.it
- www.esteri.it
- www.huffingtonpost.it